Convocation [ privé Cyril + PNJ => Sakura Yamada ]

Avec des tas d’idées en tête, je marchai en direction de mon bureau, avec un de mes hommes qui poussait un chariot derrière moi. Sur ce chariot, tout ce qu’il y avait dessus, était recouvert par un drap blanc. Alors que je passai dans les couloirs, tous les Virus qui s’y trouvaient, se courbèrent pour me saluer. Ils savaient tous de quoi j’étais capable, et ils n’avaient pas intérêt à me montrer le moindre manque de respect. Sur le chemin, je croisai une jeune Virus, du nom de Salura Yamada, qui était une de mes messagères. Je décidai donc d’en profiter, pour lui donner un travail. Alors que le Virus avec son chariot me suivait toujours, je fis signe à la jeune Virus de me suivre, en l’appelant simplement « Sakura… ». Je n’avais pas dit un mot de plus, mais elle avait très bien comprit. Comme son boulot était de délivrer des messages ou des objets, elle savait très bien qu’il allait s’agir de cela. Après cinq minutes de marche, nous étions enfin arrivés devant l’ascenseur qui allait nous conduire à l’étage où se trouvait mon bureau. Comme on ne pouvait pas tous rentrer, j’ordonnai au gars qui poussait le chariot, d’attendre que j’ai prit en premier l’ascenseur. Montant dans la cabine, je fis un signe a la messagère, pour qu’elle monte avec moi. Appuyant sur un bouton, l’ascenseur se referma, pour ensuite montrer, à quelque étage plus haut.

Le voyage se passa dans le silence. Il fallait dire que je n’étais pas très bavarde, et comme je ne parlai pas beaucoup, les autres Virus n’osaient pas engager la conversation, de peur que je ne m’énerve. Mais en réalité, je n’allai pas m’énerver, je m’en fichai complètement. S’ils voulaient parler, qu’ils le fassent. Je n’allais pas les tuer pour ça. Finalement la cabine s’arrêta à l’étage voulu, et je quittai l’ascenseur, accompagné de Sakura. Directement, je me dirigeasse vers la porte de mon bureau où un Virus plutôt imposant, gardait l’entrée. Celui ouvrit la porte, pour me laisser entrer moi, ainsi que Sakura. Par la suite, il referma aussi la porte. Une fois cela fait, je me dirigeasse vers mon bureau, pour ensuite m’asseoir dans mon fauteuil et croiser mes bras. Regardant la messagère de mon air impassible, je lui annonçai, alors qu’elle était toujours debout, attendant les directives :

- Bien.. comme tu dois t’en douter, je vais te donner une mission. Je veux que tu ailles retrouver Cyril Sulyvans , et que tu lui dises que je l’attends ici même, dans mon bureau. Elle doit être dans les terres désolées, et plus précisément dans les ruines de l’ancienne ville. Maintenant vas, et ne me fais pas attendre plus longtemps. Je ne te retiens pas, Sakura.

Sur ces mots, elle attendit que la jeune Virus sorte, pour lui dire de laisser la porte ouverte, car l’individu avec le chariot était en train d’arriver. Ce dernier, rentra alors dans mon bureau, quand je lui en donnai l’autorisation bien entendu. Me levant de mon fauteuil, je me dirigeai vers le chariot, pour y retirer le drap. En dessous, se trouvait plusieurs aquariums et bocaux, où se trouvaient des espèces animales et végétales. Il y avait aussi une grande mallette noire. Rapidement, je fis signe au Virus de déposer tous ce qu’il avait apporté, sur les étagères vides qui occupaient le bureau.
Avant, cette pièce appartenait à mon père, avant que je m’en débarrasse. Par la suite, j’avais tout fait virer ses affaires, pour pouvoir mettre ce que je voulais à la place. Pour le moment, je n’avais fait qu’installer un bureau, un fauteuil, des armoires, et des étagères. Tout ça, il n’y avait plus qu’à les remplir. Et j’avais décidé de mettre ces aquariums et bocal que l’homme était en train d’installer. Après avoir prit la mallette pour la poser sur mon bureau, je me mis alors à regarder celui-ci, pensant qu’il me faudrait un ordinateur. C’est alors que le Virus déclara qu’il avait fini. En effet, il avait bien terminé. Trois aquariums étaient posés sur les étagères, ainsi que trois grands bocaux. Dans le premier aquarium, se trouvait un Boa. Dans le deuxième, se trouvait un chat. Alors que dans le troisième, se trouvait un rosier. Dans le premier bocal, se trouvait une petite plante carnivore. Dans le deuxième, il y avait une grosse fourmi noire. Et dans le troisième, il y avait un gros scorpion. Sans même le remercier, je lui fis signe de quitter mon bureau, avec son chariot, avant d’aller à côté du Virus qui gardait l’entrée de mon bureau. Sans le regarder, je lui déclarai :

- Marek… quand Cyril arrivera, fais la rentrer directement. Si quelqu’un d’autre veut me voir, dis que je ne veux voir personne. Et si ce quelqu’un insiste, alors tue-le…

Sans ajouter un mot de plus, je retournai dans mon bureau, fermant la porte derrière moi, pour ensuite aller observer les espèces animales et végétales qui se trouvaient maintenant dans la pièce. Le garde qui se trouvait devant la porte, ne répondit pas, mais je savais qu'il avait comprit. Il était du genre à ne rien dire, mais a exécuter les ordres à la lettre. J’attendais avec impatience le retour de mon bras droit, car je voulais lui faire part d’un projet en particulier.

Dans les couloirs, pour le moment, complètement déserts. Où aucun bruit ne se faisait entendre… Ah si, un seul… Les échos des pas d’une jeune fille, habillée comme une collégienne, longeant les couloirs en marchant rapidement. Sa chevelure voltait aux rythmes de sa marche… Son regard toujours planté droite devant elle. Elle ne porta aucune attention à ce qui lui passait à côté, ni aux rares Virus qui la bousculèrent presque, à cause du fait que le couloir où elle se trouvait était particulièrement étroit. Sur les murs, des portes noires ainsi que des panneaux d’indication, soit pour préciser de quelle salle il s’agissait, soit un panneau d’information. Et aussi, de temps à autre, un plan de l’étage. Il faut l’avouer, quand même, le repaire de la Red Dead est immense. Celui qui ne connaît rien de cet endroit s’y perdrait à tous les coups. Et la jeune fille, une dénommée Sakura Yamada, bifurqua une fois à droite, une seconde à gauche avant de tomber dans un passage avec un peu plus d’animation. Elle perçu un roulement de chariot, tournant le regard dans tous les sens avant d’apercevoir la dirigeante, Setsuna. Un sourire aux lèvres, elle lui fit une révérence pour lui témoigner son profond respect avant d’avoir une montée d’honneur quand cette dernière l’appela distraitement par son prénom. La Virus comprit sur le coup et elle la suivit…

Sand dire un mot, elle pénétra dans l’ascenseur à ses côtés, guettant l’étage que l’autre Virus prendrait… Ah, celui où se trouvait son bureau ! Cela présageait une nouvelle mission pour Sakura qui s’enthousiasmait alors intérieurement, toujours sans émettre le moindre son. La cabine monta, lentement, laissant le temps à Sakura de se retourner et de se voir dans un miroir. Elle y approcha son visage, replaçant une frange qui l’agaçait terriblement, à force de lui chatouiller le bout du nez, sa la faisait éternuer à tous vas. D’ailleurs, une fois qu’elle réussit à se débattre avec la mèche de cheveux, cette dernière afficha un sourire d’avantage chaleureux pour se retourner en face des portes qui s’ouvrirent, une petite voix annonçant alors leur destination…

Suivant de très près la Dirigeante, Sakura balaya la pièce de son regard vide d’émotion pour y voir une salle vide, hormis un Virus très imposant qui était posté devant la porte du bureau de Setsuna. Probablement pour la protéger des autres qui feraient perdre le temps de la cheffe… Sakura baissa le regard lorsque l’autre Virus se mit à la dévisager de plus belle, faisant entrer la gamine d’un pas rapide dans la seconde pièce, le bureau. Stupéfaite, elle s’attendait à voir une pièce remplie de document ou d’autre chose du genre. Mais là, pour le moment, c’était plus que…. Vide. Au point que la voix de Setsuna qui s’adressa à elle en résonne. La jeune fille l’écoutant attentivement, savait très bien qu’il s’agirait d’une mission du genre. Donc, elle n’en était point étonnée. Posant alors un genou à terre…

- Bien Madame Setsuna, je ne reviendrai qu’en présence de Cyril ! Lui répondit-elle directement, sans attendre la moindre seconde, acceptant la mission. J’y vais de ce pas…

Sakura se redressa et recula de quelques pas avant de tourner le dos à Setsuna et de sortir du bureau, courant jusqu’à la porte de l’ascenseur qui s’ouvrit dès lors qu’elle appuya sur le bouton, montant donc à l’étage dominant pour récupérer quelques affaires et ainsi, être parée à partir en mission. Dorénavant, elle remettrait plus les pieds à la Red Dead tant que Cyril n’y serait pas. Et pour se faire, pour que la dirigeante ne soit pas déçue d’elle, Sakura ira voir un pilote d’hélicoptère qui pourra l’a déposé en bordure des plaines désolées, comme lui avait précisé sa supérieure…



[Out ! Il est actuellement 1H00, je serait sur place, vers Cyril, aux alentours des 2h00 dû au déplacement, malgré l’hlicoptère]

Toujours débout, en face des aquariums et des bocaux, j’observai ce qui se trouvait à l’intérieur, tout en réfléchissant à la suite des évènements. J’avais énormément de chose en tête, mais surtout, pas de précipitation. Je ne devais rien pressé si je voulais que tout soit parfait. Très bientôt, les derniers plus grands vestiges de la race humaine tomberont. C’était inévitable, et j’avais l’intention de tout faire pour que mes projets aboutissent. Les instants de Tokyo et de la Lune Noire étaient comptés, et malheureusement pour les humains, leur existence n’allait bientôt plus qu’être de l’histoire ancienne. Mais avant toute chose, Cyril devait revenir ici, pour qu’on puisse parler.

M’approchant ensuite de la mallette qui se trouvait sur mon bureau, je l’ouvris, pour y dévoiler son contenu. A l’intérieur se trouvait une vingtaine de seringue, qui contenaient toutes du sang de Virus. Chaque sang était été prélevé à un Virus différent. Lentement, j’attrapai une seringue, celle qui était en haut tout à gauche. Avec ceci en main, je me dirigeai ensuite vers le bocal qui contenait la grosse fourmi noire, aussi grosse qu’un gros scorpion. Gardant toujours la seringue dans ma main droite, j’ouvris le bocal avec ma main gauche, pour ensuite plonger cette même main à l’intérieur, et y attraper le gros inceste, qui se débattait un peu. Le tenant fermement dans ma main, je plantai la seringue dans son abdomen, pour lui injecter le sang. Après quelques petites secondes d’attente, la bestiole commença à s’agiter encore plus. C’était un signe que l’injection faisait son effet. Je posai ensuite la fourmi sur le sol, attendant que sa mutation soit finie. M’asseyant dans mon fauteuil, qui d’ailleurs était tout à fait confortable, j’observai la scène, avec un regard attentif. L’insecte allait-il survivre ou non ? L’espèce animale avait-elle aussi la chance de passer au stade supérieur de l’évolution ? Même le plus petit d’entre eux ? Jusqu’à présent, je ne mettais pas intéressé à faire muter d’autres espèce que les humains, mais il se pouvait bien que cela soit très intéressant pour les actions futures des Virus.

Après cinq minutes d’attente, l’insecte se calma enfin. Je m’approchai ensuite de lui, pour le prendre dans ma main droite. Il ne se débattait plus. Certes, il ne bougeait plus, mais il était toujours vivant. En tant que Virus, cette fourmi sentait très bien la puissance que ma Terra dégageait. Chez l’espèce animale, seul le plus fort arrivait à se faire craindre et respecter. Et bien là c’était pareil. Et cela marchait encore mieux sur les fourmis, qui n’obéissaient qu’à leur reine. D’ailleurs, en ce moment même, j’étais devenu la reine de cet inceste. C’était comme ça que je comprenais les choses, qui n’étaient que la vérité pour moi. Malheureusement, j’étais bien consciente que certaine espèces seraient plus difficile à apprivoiser que d’autre, et en particulier les espèces solitaires, qui n’obéissaient à aucun chef. Mais j’y arrivai. Je ferai tout pour que ce projet marche. Alors que j’observai l’insecte, le gardant précieusement dans ma main, j’entendis des ces paroles derrière la porte :

- S’il vous plait je dois à tout prix entrer. Je…

A la place des paroles, un gros « splash ». Marek venait sans doute de se débarrasser de ce Virus. Etant tout de même curieuse, je me dirigeai vers la porte, pour ensuite l’ouvrir. Derrière se trouvait l’homme qui gardait l’entrée de mon bureau. Il était toujours droit comme un piqué. Au sol, se trouvait le corps d’un homme, couper en quatre, baignant dans une marre de sang. Soupirant, je m’approchai du cadavre, pour ensuite m’apercevoir qu’il tenait un papier dans la main, que je ne me privai pas pour prendre, avec mon autre main valide, la gauche donc. Ouvrant le papier, je commençai à lire son contenu. Alors c’était pour cela que cet idiot voulait à tout prix rentrer ? Ce papier disait que tout ce que j’avais commandé été arrivé, et que tout avait été stocké dans la pièce de stockage n° 4. Je pouvais donc me servir comme je le voulais. Toute fois, je devais d’abord attendre le retour de mon bras droit, qui allait m’aider dès ce soir dans mes projets. Je demanderai plus tard à ce qu’on le sol et qu’on enlève ce cadavre.

Retournant dans mon bureau pour ensuite m’asseoir dans mon fauteuil, Marek ferma la porte derrière moi. Je posai le papier sur le bureau, mais garda la fourmi dans ma main. Comme mon fauteuil pouvait tourner, je pivotai pour être en face des aquariums et des bocaux, pour réfléchir une bonne minute, pour finalement me relever. Posant la fourmi au sol, je me dirigeai vers le bocal qui contenait le gros scorpion, l’ouvrir, et faire tomber la bestiole au sol. Par instinct, la fourmi, qui était maintenant un Virus, avança vers le scorpion, pour lui cracher du feu. Alors une si petite chose pouvait même commettre un incendie ? Intéressant… Cinq secondes plus tard, l’insecte arrêta de jouer au pyromane, laissant un scorpion en feu, qui était mort maintenant. Satisfaite, je retournai m’asseoir, fixant de mon regard impassible, le scorpion en feu. Pendant ce temps, la fourmi grimpa sur mon bureau, pour ensuite ne plus bouger, comme si elle attendait un ordre de sa reine, donc moi. Mais le problème, c’était que je ne pouvais pas faire cela. J’étais incapable de communiquer avec des fourmis. Il fallait que je trouve un moyen d’y remédier. Mais comment ?

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Quinze minutes… oui quinze minutes à réfléchir à la question, sans trouver une seule réponse. Peut-être y avait-il des choses que je ne pouvais pas résoudre moi-même ? Cela était plutôt rare d’ailleurs. Et puis, je n’étais pas une scientifique, donc je n’étais sans doute pas apte à régler ce genre de chose. Il fallait pour cela que je trouve une personne plus compétente en la matière que moi. Me relevant lentement, je jetai un œil à la fourmi qui se trouvait sur mon bureau, avant de me diriger vers la sortie de la pièce, ouvrant la porte par la suite. Me retrouvant de nouveau face à Marek et le cadavre au sol, qui n’avait toujours pas bougé, je continuai mon chemin en direction de l’ascenseur, après avoir refermé la porte derrière moi, laissant celui qui était une espèce de garde du corps pour moi, tout seul. D’ailleurs, je ne connaissais pratiquement rien de lui, à part qu’il était né dans un laboratoire secret, où on faisait des expériences sur les Virus. Je ne savais rien de plus de lui. C’était mon père qui l’avait engagé quand il était arrivé à la tête de la Red Dead, et je ne l’avais jamais entendu dire un seul mot. Peut-être était-il mué ? En tout cas il ne parlait jamais, et gardait sans cesse la même expression d’impassibilité sur le visage, tout comme moi d’ailleurs. C’était sans doute une des raisons pour laquelle je ne l’avais pas viré avec toutes les autres choses que mon père avait mis en place. Ce Virus n’était apparemment fidèle qu’au chef de la Red Dead. De plus, je ne connaissais pas encore la nature de son pouvoir. Je ne l’avais encore jamais vu quand il l’utilisait. Et puis, je n’étais pas si pressé de le savoir.

Rentrant dans la cabine de l’ascenseur, j’appuyai sur le bouton qui allait me mener au hall d’entrée. Alors que les portes se refermaient, la cabine descendit ensuite, pour arriver quelques secondes plus tard à destination. Quand les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, je sorti de la cabine, pour me diriger vers l’accueil. Sur le chemin, les autres Virus se courbèrent devant moi, en signe de respect, pendant que je passai devant eux. Arrivant à l’accueil, j’adressai la parole à une jeune Virus qui se trouvait derrière le bureau :

- J’aimerai qu’on apporte à mon bureau, ma commande qui a été stocké dans la pièce de stockage n°4. Je voudrai aussi qu’une équipe de nettoyage se rende à l’entrée de mon bureau. Et tant qu’on y est, demandez à ce qu’on me livre dans mon bureau, le meilleur ordinateur qu’ils puissent avoir, avec tous les périphériques nécessaires.

Sans perdre une seconde de plus, la secrétaire attrapa le combiner qui se trouvait à côté d’elle, pour téléphoner à quelqu’un, demandant à ce qu’on apporte la commande de Mademoiselle Setsuna Ayakashi, dans les plus bref délais, dans le bureau de celle-ci, ainsi que le plus performant ordinateur qu’ils avaient. Puis elle demanda à ce qu’une équipe de nettoyage aille à l’entrée du bureau, comme je lui avais expliqué. Satisfaite, je tournai le dos à la jeune Virus, pour ensuite revenir sur mes pas, me dépêchant un peu car je n’avais pas prévenu Marek que d’autres personnes allaient rentrer dans mon bureau pour installer tout ce que j’avais commandé. Je ne voulais pas qu’il élimine toute l’organisation non plus. Surtout qu’il en serait tout à fait capable, si tel étaient les ordres. Rapidement, je montai dans l’ascenseur, le faisant ensuite monter. Quand l’ascenseur s’arrêta et que les portes s’ouvrirent, je fus soulager de voir qu’aucun autre cadavre se trouvait devant mon garde. M’approchant de ce dernier, je lui déclarai :

- Une équipe de livreur et de nettoyeur vont arrivés d’une minute à l’autre, alors laisse les faire leur boulot.

L’homme se contenta de me regarder, sans répondre, mais il avait parfaitement reçu le message, bien évidemment. Ouvrant la porte de mon bureau, je me dirigeai vers la fourmi, qui n’avait toujours pas bougé, pour ensuite la remettre dans le bocal. Alors que j’avais laissé la porte de la pièce grande ouverte, je m’installai dans mon fauteuil, croisant ensuite mes bras sous ma poitrine, tout en fixant le vide, me perdant dans mes pensés durant dix bonnes minutes. C’est le bruit de l’ascenseur qui me fit revenir à la réalité. De la cabine, deux hommes avec un chariot de nettoyage, étaient en train de sortir, alors je n’hésitai pour me lever de mon fauteuil, pour aller à leur rencontre. Montrant directement du doigt le cadavre, je leur fournissais les directives :

- Enlevez-moi ce malheureux de là, et nettoyez-moi le sol. Je veux que ce soit comme neuf, comme s’il ne s’était rien passé. Ah, et occupez vous aussi du scorpion cramer qui se trouve dans mon bureau.

Sur ces mots, la porte de l’ascenseur s’ouvrit une nouvelle fois, pour laisser entrer cette fois-ci, l’équipe de livreur, qui était composé de quatre Virus. J’attendais que ces derniers arrivent vers moi, pour leur faire signe de me suivre, alors que les nettoyeurs venaient de commencer leur travaille. Arrivée dans mon bureau, je ne me gênai pas pour m’asseoir dans mon fauteuil, alors que les livreurs commençaient à installer tout ce qu’ils avaient apporté : ordinateur et tous ce qui étaient nécessaires à son utilisation, et même plus, ainsi qu’une horloge numérique. De plus, j’avais pensé à la sécurité du repaire, et c’était donc pour cela que j’avais commandé un téléviseur grand écran, relié à toutes les caméras du bâtiment, qui allait me permettre de tout surveiller, que se soit à l’accueil, où dans les chambres. Absolument partout. Aucunes pièces n’allaient échapper à mon regard.

Patiemment, j’attendais que tout soit installé. Tout ce faisait petit à petit. D’abord l’horloge numérique au dessus de la porte, qui avait été installé par un seul homme, alors que deux autres commençaient à installer l’ordinateur. Quand au dernier, il préparait le terrain pour pouvoir accrocher le téléviseur au mur. Quand à l’équipe de nettoyage, ils avaient enlevé le scorpion mort, ainsi que le cadavre du Virus, pour tout mettre dans un sac plastique. Et maintenant, ils nettoyaient de fond en comble tout le sol du hall qui se trouvait devant la pièce au j’étais. Par la suite, je fermai les yeux, m’adossant bien au fond e mon fauteuil, croisant les bras, et me perdant dans mes pensés, jusqu’à ce que j’entende :

- Mademoiselle Ayakashi, excusez moi de vous déranger, mais nous venons de terminer…

Lentement, j’ouvris les yeux, pour voir que tout avaient été correctement installé. Sur mon bureau se trouvait un écran d’ordinateur, une imprimante, un clavier, une souris, un scanner et des haut-parleurs. Alors qu’en dessous, se trouvait l’unité centrale. Quand au téléviseur, il était installé sur le mur qui était à droite de mon bureau, où se trouvait un boitier accroché au mur, juste à côté. Dans ce boitier, il y avait une télécommande, qui n’allait pas servir à changer de chaine, mais de caméra. Le téléviseur était accroché sur une plate-forme, qui possédait un petit casier dans lequel se trouvait une liste de toutes les caméras, leur emplacement, et les numéros qui fallait appuyer pour les voir. On pouvait voir quatre caméras d’un coup sur cet écran. Satisfaite, je leur fis signe de dégager. L’équipe de nettoyage, quand à elle, était déjà partie. Quand ils furent tous partis, j’adressai la parole à Marek :

- Je vais faire une petite sieste jusqu’au retour de Cyril, alors quand elle sera là, frappe à la porte pour me réveiller. Donc, ferme la porte de mon bureau.

Sans dire un mot, le Virus ferma la porte, alors que je fermai les yeux, pour ensuite m’endormir. Mon sommeil n’était pas profond, donc je pouvais me réveiller très facilement.

J’étais toujours assise dans l’hélicoptère, écoutant ce que me disais le jeune homme avant que le pilote ne décide à le faire descendre sur terre ferme, un peu plus loin de l’endroit qu’il avait demandé. Je pu donc entendre quelques grognements de sa part avant que ce dernier ne descende de l’engin et ne m’adressa un sourire tout en s’emparant de ma main, la baisant doucement, tel un gentleman. Je ne pu empêcher un léger sourire apparaître sur mes lèvres et je fus des plus étonnée en voyant la carte apparaître dans sa main. Et, sans rien dire, je la pris comme il me l’avait tendue, entre mon annuaire et mon index, pour ensuite la regarder durant le temps où il descendait, posant pied à terre alors que le pilote reprit de l’altitude. Mon regard rouge sang observait la silhouette de Léo s’éloigner à grande vitesse pendant que le pilote faisait la manœuvre habituelle de faire un détour pour ne pas dévoiler la réelle position de la Red Dead. Jouant avec la carte, je réfléchissais toujours avant de la glisser dans une poche intérieure de mon manteau et de m’assoupir un peu durant le reste du voyage. Et, soudains, après quelques minutes après, j’entendis l’engin arrêter ses moteurs, le silence soudains me réveilla doucement, la porte coulissante s’ouvrit brusquement alors que l’homme qui m’avait servit de pilote m’invita à sortir de là où j’étais confinée depuis plus de trois heures, non ?

« Merci pour le voyage et d’être venu me chercher bien que vous n’aviez pas eu le choix. »

Alors que j’allais m’éloigner, tournant le dos à l’homme, je m’arrêtais deux secondes avant de soupirer et de continuer mon chemin droit devant moi, empruntant la porte menant dans de long couloir. Le silence était présent, à une heure pareille, que quelques drogués du boulot, comme moi et Setsuna, seraient en train de flâner par là.

*J’me demande ce qu’elle me veut, la petite cheffe…*

Je me plantais alors devant plusieurs ascenseurs et je pris le premier, le plus proche de moi tout en appuyant sur le bouton pour l’appeler. Je patiente quelques secondes avant qu’un bruit sonore ne retentisse dans ce lieu vide et que les portes s’ouvrent tout en dévoilant une cabine toute aussi vide. J’entrais alors dedans, appuyant sur le bouton de l’étage où se trouvait théoriquement Setsuna. Les portes se refermèrent et la capsule monta… un étage, deux étages… Et, à nouveau cette sonnerie pour dire que les portes allaient s’ouvrir. En voyant un hall encore vide, je laissais un soupir sortir de ma bouche tout en m’avançant vers la porte du bureau de Setsuna, me plantant devant le malabar qui la gardait. Je levai mon regard vers le siens et je fis la grimace en voyant qu’il ne bougeait pas de sa place. J’essayais de lui faire divers signes, mais rien, aucunes réactions. Soit, je me raclai la gorge et :

« Hm…. Voyons… Comment te demander ça bien… Tu peux te bouger le malabar ? J’ai rendez-vous avec la petite cheffe, j’te signale. »

Je m’attendais maintenant à ce qu’il exécute mon ordre pour que je puisse enfin passer et franchir cette fichue porte. D’ailleurs, pendant ce temps, je balayais la pièce d’un regard vide et impassible alors que personne ne s’y trouvait.

Toujours droit comme un piquet, depuis que Setsuna s’était endormi dans son bureau, Marek n’avait pas bougeait de sa place. Il ne dormait jamais celui là ? Peut-être bien qu’il dormait debout après tout. Mais ça, on ne pouvait pas le savoir, car ses lunettes de soleil cachaient ses yeux. Même la dirigeante de la Red Dead, n’avait encore jamais vu les yeux de son garde. Et c’était pareil pour sa voix, il n’avait jamais parlé jusqu’à maintenant. Du moins, personne ne l’avait entendu parler au sein de la Red Dead. On ne savait pas grand-chose de lui, et il n’avait jamais fait en sorte qu’on en sache plus sur lui. La seule chose qu’il faisait de ses journées, c’était de rester debout, devant le bureau de Setsuna, et même durant la nuit.

Ce matin là encore, il était devant la porte du bureau de la dirigeante, alors que le bras droit de cette dernière venait d’arriver, attendant que Marek dégage de son chemin. En réalité, il ne l’avait pas vu, pour la simple et bonne raison qu’il dormait. Et oui, finalement il dormait bien debout. C’est vrai que ce n’était pas donné à tout le monde de faire ça. Ouvrant lentement les yeux, il vit que Cyril se trouvait devant lui, qui avait commencé à lui parler. Ah oui, c’est vrai, elle avait rendez-vous avec Setsuna. Approchant sa main droite de la porte, il frappe assez fort pour pouvoir réveiller la dirigeante, comme elle lui avait demandé.

Ensuite, il s’écarta de la porte, alors que Setsuna déclara qu’on pouvait entrer. Marek laissa donc Cyril, ouvrir elle-même la porte. Le Virus se demandait bien ce la dirigeante voulait à la jeune femme. Même s’il était derrière la porte, il n’allait pas pouvoir entendre la conversation car la porte, ainsi que les murs, étaient insonorisés.

Réveillée soudainement par un frappement à la porte de son bureau, j’ouvris lentement les yeux, pour ensuite les levés vers le haut de la porte. Il était 9h30. Donc c’était enfin le matin, et vu qu’on venait de frapper à la porte, c’était sûrement que Cyril Sulyvans était arrivée. Et beh dis donc, depuis le temps que j’attendais, il était grand temps qu’elle arrive. De toute façon, ce n’était pas elle qui fallait blâmer pour ce retard, mais le pilote. Quoi que, en y réfléchissant bien, s’il avait fait faire plusieurs détours à l’hélicoptère, pour qu’on ne soupçonne pas où se situait la Red Dead, ce retard était tout à fait acceptable, et donc, le pilote ne serait pas puni, bien au contraire, mais plutôt récompensé. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le moment de penser à cela. Je devais m’entretenir avec mon bras droit, à propos d’un de mes plans. Et c’est pour cela que je répondis, après avoir baillé, et étirer mes bras :

- Entrez !

Je vis la porte s’ouvrir, pour ensuite voir Cyril, qui entrait dans mon bureau. Je fixai mon bras droit intensément, avant de déclarer, impassiblement :

- Te voilà enfin Cyril…

Restant assise, je fis mine de réfléchir, arrêtant de regarder mon bras droit. Puis, lentement je me levai, pour tourner le dos à la jeune femme, me mettant ainsi en face des animaux et végétaux qui se trouvaient dans les aquarium et bocaux, sur les étagères, au fond de cette pièce. Cyril devait sans doute se demandait ce que tout ça faisait là. Il allait falloir lui expliquer, ou bien, elle comprendrait peut-être toute seule. Me retournant vers la jeune femme, je lui déclarai finalement :

- Cette pièce est insonorisée, donc personne à l’extérieur de la pièce, ne peut nous entendre. Même pas Marek. Alors je vais aller droit au but. J’ai une mission à te confier… C’est en rapport, avec la contamination de Tokyo. Le champ de force qui entoure cette ville, est un problème majeur, ainsi que l’armée qui à construit un périmètre de sécurité autour de la capitale. La voie terrestre serait donc un vrai suicide. En ce qui concerne la voie aérienne, l’armée détecterait n’importe quel missile ou autre, qui pourrait neutraliser le champ de force, durant quelques secondes. Les militaires s’occuperaient du problème en moins de deux. Toute fois, je pense avoir trouvé une solution : la voie souterraine. Mais dans ce cas là, il y a encore un problème, dont j’ai trouvé la solution, bien évidemment. Tout d’abord, pour pouvoir creuser des galeries sans se faire remarquer, il faudrait être à des kilomètres de la capitale, pour éviter de se faire repérer par les snipers et les militaires équipés de jumelles. De plus, si on doit creuser, il faudrait des machines et les machines font du bruit, donc même si on passe très profondément, les appareils de détection de l’armée, repèreront le bruit, mais aussi la présence d’une machine sous leur pieds. Comme tu dois très certainement le savoir, il fut un temps, ou mon défunt père faisait parti de l’armée, donc je connais beaucoup de chose sur leur système de défense, et autres… Le seul moyen de passer sous le champ de force, serait de n’utiliser aucune machine. Je ne pense pas qu’un Virus humanoïde, soit capable de creuser rapidement des galeries sur des kilomètres, à mains nues… C’est là qu’interviendra l’espèce animale…

Croisant mes mains dans mon dos, je me tue, attendant une quelconque réaction de mon bras droit, avant de continuer. En effet, même si j’avais beaucoup parlé je n’avais pas encore fini de le faire. Cyril avait-elle fait le lien entre ce que j’étais en train de lui raconter, et les êtres vivants qui se trouvaient derrière mois dans les aquariums et les bocaux ? Sans doute. S’ils étaient ici, c’était bien évidemment pour faire des tests sur ce que je voulais faire, avant de commencer mon plan, pour être certaine que la première étape se passerait comme prévu, et cela avait été le cas. Après avoir arrêté de parler durant un petit moment, je repris mon discours :

- Les animaux les plus aptes à creuser rapidement des galeries, sont à ma connaissance, les taupes et les fourmis. A cause des radiations, certains animaux et insectes, ont doublés, triplées, voir plus, de volume, et sont devenus plus fort, plus résistant. Comme cette grosse fourmi noire, qui se trouve dans un des bocaux, derrière moi. Toute fois, il faudrait tout d’abord les convaincre de creuser ses galeries pour nous, jusqu’à Tokyo, et cela est pratiquement impossible, sauf s’ils sont contaminées. En étant contaminer, ils auront automatiquement l’instinct des Virus : celui de vouloir tuer ceux qui ne sont pas de leur race. Bien entendu, s’il faudrait les guider, pour qu’ils creusent leur galeries jusqu’à Tokyo. Bien que je n’aie pas encore trouvé de solution à cela, je ne pense que ce soit un véritable problème. Enfin… si, j’ai trouvé une solution, mais je ne sais pas vraiment comment faire. Ce qu’il faudrait, c’est réussir à les dresser, comme s’ils étaient des animaux de compagnies. Et je pense qu’un Virus plus fort intellectuellement, peut réussir à dresser un animal contaminé. Ce qu’il nous faudrait, c’est creuser au moins une dizaine de galeries, voir plus, pour nous permettre d’assiéger Tokyo. Oui, j’ai bien dit assiéger. Toute fois, si nous n’envoyons que des troupes humanoïdes, on va perdre énormément d’unités. C’est là qu’entre en scène l’espèce animal, encore une fois. Ce qu’il nous faudrait pour ça, ce sont les espèces les plus dangereuses qu’on puisse trouver. J’ai pensé aux ours. Déjà qu’ils sont redoutables, s’ils sont contaminer, cela sera encore mieux. De plus, après avoir commencer l’attaque de l’intérieur, il va falloir couper le champ de force, pour permettre à d’autres troupes, de pénétrer dans la ville par l’extérieur. Les militaires et les Jinchuriki seront complètement dépassé par toutes ces attaquent, venant de l’intérieur, ainsi que de l’extérieur. Ainsi, notre victoire sera assurée….

J’étais très fière de mon projet, et étais persuader qu’il allait réussir. J’avais encore d’autre chose en tête, mais je n’avais pas encore l’intention de tout dévoiler à mon bras droit.

- Je pense bien que tu as comprit ta mission. Tu vas devoir capturer, et contaminer, si ce n’est déjà fait, un maximum d’espèce animal, capable de creuser. En même temps, j’aimerai que tu crées une base à proximité d’où tu chasseras, pour pouvoir garder ce que tu as capturé. Mais bon, en ce qui concerne la base, il est inutile de la faire, si tu estimes que tu vas te faire repérer par une quelconque organisation ennemie. Dans ce cas là, tu devras tout ramener ici, à la Red Dead. Je te laisse préparer ton équipe, car bien évidemment, tu ne pourras pas faire tout ça seule. Prends qui tu veux, et n’importe quel matériel, sa met égale, tant que ce que je t’ai demandé est fait… Je serai bien venu avec toi, mais j’ai d’autres choses à faire. Mais bon, si tu as des questions, des suggestions, ou autres choses à me faire part, je t’en pris. Si tu penses que ce plan est mauvais jusqu’au bout, tu peux me le dire aussi. Après tout, si je t’ai parlé de tout ça, c’est pour savoir ton avis, et me dire si tu penses que sa va marcher ou pas.

Toujours mes mains derrière mon dos, j’attendais la réponse de Cyril, qui j’espérai, aller approuver mon plan, ou même me contredire, s’il y avait des failles. Ainsi, nous pourrons compléter ce trou, pour que le plan marche à la perfection. Même si d’habitude je ne parlai presque pas, cette fois-ci, j’en étais bien obligé.

Une fois que les portes furent ouvertes, je m’entrepris de sortir de ce petit espace confiné dont j’avais tant horreur. Et malgré cela, j’étais contrainte de l’employer pour m’éviter d’escalader les marches, que j’estimais à une petite centaine en tout cas. Et je n’aimais pas cela non plus vu que je perdais toujours mon temps à les monter, une à une, c’était franchement lourd à la fin. Donc, je misais toujours sur le moyen le plus rapide en dépit du fait que je ne les aimais pas, aucun des deux. D’ailleurs, une fois que j’eu senti la différence d’ambiance entre celle de l’ascenseur et celui de la salle d’attente, je me suis lancée vers le bureau de la petite cheffe en herbe qu’étais Setsuna. Je me demandais bien ce qu’elle me désirait, celle-là. Sachant qu’elle était une grande ambitieuse, il fallait toujours que je m’attende à me prendre un long discours sur la tête. Ses plans étaient toujours très finement élaborés, de telle sorte à ce qu’ils nécessitent plusieures rendez-vous pour les mettre en place afin qu’il n’y ait le moins de faille possible pour le mettre en échec. Mais en quoi consistera la convocation, cette fois-ci ? Sûrement sur la propagation du Virus, je n’en doute pas une seconde. Du moins, j’en avais ma petite idée désormais.

M’apprêtant à entrer, je fus bloquée par un Virus, plus précisément le garde du corps de la petite. Me raclant la gorge, j’espérais le sortir de ses songes. Mais rien, aucun signe de vie, ni même un cillement des sourcils. Je n’y crois pas, il dort le con ?! Probablement vu qu’il ne réagissait pas quand je me mis à appuyer sur son torse du bout de mon index droit, de plus en plus fort avant de lui filer la monstrueuse baffe qui résonnera dans toute la salle d’attente. J’espérais que sa aillait le secouer un peu… Ah… Oh ! Miracle ! Il s’est réveillé. Et fort heureusement, il m’épargna ses excuses et fit même l’effort de toquer à la porte pour moi, assez fort, comme s’il voulait attirer pleinement l’attention de Setsuna. Une fois qu’une fois, atténuée par la porte, il l’ouvrit et se dégagea du passage pour que je puisse passer et enfin, entrer dans le bureau de ma supérieure tout en refermant la porte à l’aide de mon pied, la claquant légèrement. Et l’enthousiasme de ma cheffe me fit sourire chaleureusement tandis que je rouvris la porte avant de balancer froidement quelques conseils sur le sommeil à Marek pour qu’il n’ait plus à dormir ainsi, comme un idiot. En même temps, il éviterait sûrement bien des problèmes. La claquant à nouveau, le silence revint entre elle et moi avant que cette dernière n’engage la discussion.

Bon, au moins, il était clair, je pourrai crier toutes les insultes, toutes aussi grossières que je le voulais, il m’entendrait pas ? Super alors ! Cependant, je prêtais une oreille attentivement à Setsuna qui venait de se lancer sur son discours, me donnant l’impression qu’elle voulait tout me balancer à la figure en une seule traite. C’est sympa, sa fait gagné du temps, mais ce n’est pas elle qui doit tout enregistrer. Bon, soit, après tout, je me donnais la peine de tout écouter et, seulement ensuite, s’il y avait quelque chose que je ne comprenais pas, je pourrai le lui demander. Son plan, toujours digne d’elle, se montrait très grand. Les yeux de la petite voyait toujours en grand et ce n’était pas trop mal, je trouvais. En même temps, ne serait-elle pas un peu folle ? Déjà qu’elle avait subit le plan de Léo, tout aussi taré qu’elle, mais qui était plus dangereux, j’étais épuisée d’écouter jusqu’au bout. Et je voulu cacher un bâillement en y plaquant ma main contre ma bouche grande ouverte, toujours en train de tenter de filtrer les paroles de Setsuna. La fatigue commençait à me prendre aux trippes. Cette fois-ci, le silence était posé par Setsuna qui attendait ma réponse et je pris quelques minutes de réflexions avant de répondre simplement.

« Oui, j’approuve »

Et… C’est tout, me demandera-t-elle ? Oui oui, c’est tout ce que j’ai à dire. Je ne voyais pas d’objection. Je savais bien que, en cours de route, le plan allait être améliorée par son auteur afin qu’il soit imparable, même pour la Lune Noire ou même l’armée. Alors, de ce point de vue, j’avais mes raisons de ne pas avoir peur.

« Je n’y vois aucuns inconvénients, Mademoiselle Ayakashi. Vous voyez toujours aussi grand, sa n'a pas changer. »

Je venais de terminer mon tres long discours, qui me surprenait moi-même. Il était rare que je parle autant, mais quand il le fallait, je ne me gênai pas pour le faire. Et en particulier quand il s’agissait de mes projets. En parlant de ça, Cyril semblait approuvée mon plan. Mais elle n’avait aucunes questions ? Vraiment ? Apparement, c’était le cas. Alors elle devait avoir tout comprit. De toute façon, je le remarquerai bien, si elle n’a pas comprit certaines choses. De plus, mon bras droit ajouta une phrase, qui en aurait flatter plus d’un. Alors comme ça, Cyril pensait vraiment ce qu’elle disait ? C’était parfait alors. Il n’y avait plus qu’à passer à l’action. Mais bon, tout d’abord, je voulais savoir il s’était passé quelque chose d’intéressant, durant sa petite virée à l’extérieur. A chaque fois qu’elle revenait à la Red Dead, j’avais l’habitude de lui demander un rapport complet, pour savoir si il s’était passé quelque chose de spéciale. En réponse aux paroles de mon bras droit, j’acquiésa simplement. Puis, après l’avoir fixé un moment, je déclara, toujours assise à mon bureau :

- J’aimerai que tu me fasses un rapport sur ta petite virée à l’extérieur.

Croisant mes bras, je l’écoutai attentivement, ne lâchant pas une seule miette de ce qu’elle me disait. “Toute information était bonne à prendre, même les plus insignifiantes”. C’était une phrase que me répétait souvent mon père. Grâce à lui, j’avais beaucoup apprit, et s’il n’avait pas été là, je ne saurai sûrement en train de diriger la Red Dead aujourd’hui. C’est en l’observant durant les deux années où il dirigeait cette organisation, que j’ai su comment faire, pour le remplacer au mieux. Il avait sans doute prévu ma trahison envers lui, mais il n’avait apparemment pas penser que sa se passerait aussi tôt. Il m’avait sous-estimé, et pour ça, il en a payer le prix. Même s’il était mon père, quand j’ai été contaminer par le Virus, mes sentiments par rapport à mon paternel, on complètement changer. Quand j’étais encore humaine, je l’aimai beaucoup. Je le considérai comme un héros. Et puis, il avait trouver le moyen de me sauver, de mon corps si faible, que j’avais dans le passé.

Mais grâce au sang de Virus, qu’il m’avait injecté, j’ai été sauver. Pour cela, je savais que je devais lui en être reconnaissante. Toute fois, je ne ressentai pas ce sentiment, qui avait appartenu à mon moi du passé., c’est-à-dire quand j’étais encore humaine. Je ne regrette aucunement de ne plus être humaine, car maintenant, j’ai la possibilité de faire de grande chose. Car, étant un être supérieur à la race humaine, j’avais bien l’intention de donner la chance, aux êtres inférieurs, de devenir comme moi, comme tous ceux qui se trouvait dans la Red Dead.

Alors que j’allai répondre à mon bras droit, je jetai rapidement un coup d’oeil au grand écran de surveillance qui se trouvait dans la pièce, je vis qu’un Virus, sortie de l’ascenseur, de l’étage où se trouvait mon bureau. Bien entendu, cet individu, je le connaissai bien. Du nomp de Nilh, il était un de mes partisans les plus féroces, les sanginaires. Il aimait énormément le sang. En fait, il ne se nourrisait que de ça, contrairement à Cyril, qui en buvait comme une boisson, et non pour se nourrir. Ce gars là, il était accro au sang, mais aussi soumit à moi. Je n’avais jamais vraiment comprit pourquoi, mais il était comme ça avec moi, alors autant en profiter.

Voulant éviter que Marek ne s’en prenne à Nilh, je me leva soudainement, pour aller ouvrir la porte, et dire à Marek, qui n’avait pas bouger de sa place, toujours droit comme un piqué :

- Laisses le passer.

Comme d’habitude, il excécuta l’ordre, sans rien dire, s’écartant simplement sur le côté, pour laisser entrer Nilh. Quand celui-ci fut rentrer, je referma la porte, avant de retourner vers mon bureau. Toute fois, je n’alla pas m’asseoir. Je m’étais avancé jusqu’à l’étagère où se trouvaient les aquariums et les bocaux. Savant que Nilh aimait mordre, pour boire du sang, j’avais l’intention de lui en donner. Mais pas le mien, celui du chat qui se trouvait dans un des aquariums. Pour cela, je souleva le couvercle, attrapa le félin par la peau du cou, avant de le donner à Nilh.

- Tiens, régales-toi, lui dis-je, avant de retourner m’asseoir à mon bureau.

Reposant de nouveau mes yeux sur Cyril, je m’appêtai à lui répondre, par rapport au rapport qu’elle venait de me faire.

Observer, écouter et enregistrer. Tels étaient la situation actuelle. Je ne faisais pas grand-chose que de suivre les paroles de ma supérieure afin que son plan se construise petit à petit. Bien évidemment, je ne cherchais pas non plus à savoir pourquoi ni comment. Le seul détail à retenir était la propagation massive du virus pour réduire l’humanité à l’état de poussière et, en même temps, faire régner l’espèce de monstre que nous sommes. Cependant, mon regard avide de pouvoir et de sang, mes oreilles voulant sans cesse entendre des gémissements, des mains désirant déchiqueter de la chair et ma langue, me donner le ton du goût qu’avait le sang, toutes les sensations étaient présente en ce moment depuis quelques minutes. L’envie montait et plusieurs fois, l’idée de boire le sang de ma cheffe m’avait traversé l’esprit. Sa peau pâle, laissant transparaître des veines par moment, m’en donnait terriblement envie. Et, en tout logique, pour ne pas saboter la place que j’occupais actuellement, je ne le ferai pas à part si cette dernière m’y invitait à le faire. Et d’ailleurs, la jeune fille a qui j’avais tant envie de boire son sang me regardait pour me demander de lui faire un rapport sur ma petite virée nocturne. Boarf… Rien de bien beau. Je ne lui ferai que perdre son temps avec des bêtises de ce genre. Soit… Si elle en voulait un, je l’en lui ferai un, sur la foulée.

« En fait… Je… »

Je fus directement interrompue par l’entrée intempestive d’un autre Virus qui grognait un peu, venant probablement voir Setsuna qui, elle, se rendait vers son étagère pour y prendre un chat et le lancer au Virus que je fixais d’un regard vide. La porte fermée, la bête servant de pâté pour le nouveau venu, se retournait mon attention sur Setsuna pour lui faire mon rapport.

« Pour reprendre… Il n’y a rien eu de particulier. J’ai été faire un petit tour du côté des villes en ruines et quelques réfugiés y traînaient. Comme votre credo le disait, je les ai infectés mais sa n’a rien donné. Ils sont mort sur le coup, ou presque. »

Cessant de parler un moment, je me mis à réfléchir pour lui raconter la suite. En fait, je me demandais surtout, et comment, j’allais le lui dire. Quoi que, même un détail aussi futile pourrait être utile à ma supérieure. Waouh ! Remarquez le jeu de mot, futile et utile. Je m’approcherai donc d’elle, me penchant en avant, de telle manière à rapprochez mes lèvres de ses oreilles pour lui murmurer la suite de mon rapport. Ce n’est pas que je ne faisais pas confiance à l’autre Virus, mais c’était tout comme. Il n’était pas concerné par leurs affaires et encore moins de son histoire.

« .. Ensuite, j’ai été attaquée par un Jinchuriki de la Lune Noire qui était dans les parages. Et Sakura est arrivée entre temps, elle s’en est chargée tandis que l’on m’a forcée d’emprunter l’hélicoptère que vous avez spécialement envoyé pour moi. Et voilà, je suis là maintenant. Rien d’extraordinaire. Mais je souhaite tout de même vous faire savoir qu’il y a du mouvement de l’autre côté et que, si vous ne faites rien, ils dégaineront les premier pour nous descendre tous. Une patrouille de chasse doit être déployée… »

En parlant de chasse, je décochai un regard sur Nihl avant de me séparer de Setsuna pour reculer de quelques pas et reprendre ma place initiale. Je ne voulais pas mettre des bâtons dans les roues de cette dernière. Mais pour être sûr que tous allaient comme on le souhaitait, il fallait que l’on vérifie de temps à autre… En plus, j'avais volontairement fais le choix de ne pas parler de Léo pour le moment. Il viendra plus tard...

« Qu’en pensez-vous, Mademoiselle Ayakashi ? »

L’arrivée de Nilh, ne me dérangeait aucunement. Je savais très bien que tout ce qui allait être dit avec Cyril, ne sortirait pas de cette pièce. Nilh n’était qu’un chien domestique, qui était totalement dévoué à sa maîtresse, autrement dit, moi. De plus, s’il ne voulait pas être privé de “nourriture”, il allait devoir rester silencieux, à propos de tout ce qui allait se dire dans mon bureau. Après avoir donner le félin au Virus qui venait d’arriver, j’étais retourner m’asseoir à mon bureau, tandis que Nilh c’était mis dans un coin de la pièce, pour boire le sang du pauvre chat. Normalement, je lui donnai mon propre sang, mais je n’aimai pas faire cela devant quelqu’un d’autre, et encore moins devant mon bras droit. Je savais très bien que la jeune femme qui se trouvait devant moi, adorait le sang. Je n’avais jamais douter une seule seconde, qu’elle aurait eu envie d’y gouter. Mais je ne voulais pas la laisser faire. Pourquoi ? Je ne savais pas vraiment, j’avais simplement le sentiment que c’était une mauvaise idée. Et puis, je donnais déjà mon sang à Nilh, alors si je commençai à faire ça avec tous les Virus du coin, je ne serai plus capable de tenir debout, et certain profiterait de cette faiblesse, pour m’éliminer et prendre ma place. Ce n’était pas que je n’avais pas confiance en mon bras droit, mais…. En fait, c’était le fait qu’elle était capable ou non de me poignarder par derrière ou non, au moment où je ne serai pas en état de me défendre. Il ne serait pas étonnant qu’elle veuille ma place. Mais en ce qui concernait Nilh, si je lui donnai mon sang, c’était pour qu’il me reste fidèle à jamais. Mais je ne lui donnai comme ça. Il devait le mériter, la plupart du temps. C’est vrai que parfois je lui en donnai sans cette condition, mais je préférai éviter ça.

J’avais maintenant reprit place à mon bureau, attendant le rapport que j’avais demander à Cyril. Le début de son récit, était plutôt ennuyeux. Il ne s’était rien passé de spéciale. Par contre, je fis intrigué, lorsque la jeune femme s’approcha de moi, pour se pencher vers…. Au début, j’avais bien cru qu’il s’agissait de mon cou, qu’elle avait décider de boire mon sang, sans ma permission. Mais non, elle avait simplement approcher ses lèvres de mon oreille. Si par malheur, elle m’avait mordu au cou, je ne savais pas si je l’aurai repousser ou pas. En tout cas, cela n’aurait sans doute pas plus à Nilh, et il aurait peut-être fait quelque chose contre Cyril. Mais heureusement, sa ne s’était pas passé comme ça. Je ne voulais pas perdre deux si bon élément, dans une querelle aussi stupide et inutile. Heureusement, je n’étais pas comme eux, complètement accro au sang. Je m’étais toujours demander pourquoi d’ailleurs. Peut-être que le Virus auquel appartenait le sang qui m’avait infecté, n’était pas un Virus comme les autres. Peut-être était-il toujours en vie ? Si c’était le cas, j’aimerai beaucoup le rencontrer. Toute fois, si cela arrivait, il voudrait sans doute prendre ma place… qui sait ? Et puis mon sang, qui était aussi le sien, était apparemment très spécial, puisque Nilh en raffolait. Enfin bref, on en était pas encore là.

Alors que j’étais sur mes gardes, pour prévenir d’un geste, éventuellement suspect de la part de la jeune femme, j’écoutai celle-ci attentivement. Tout cela, devenait très intéressant. Il était vrai qu’il fallait agir vite, si je ne voulais pas nous faire devancer par nos ennemis. Ce Jinchuriki qu’elle avait vu, avait sans doute remarquer la direction que l’hélicoptère avait prit. Donc bientôt, il y aurait une armée de militaire et de Jinchuriki sur Kyûshû. A ce moment là, toutes sortes commencèrent à défiler dans ma tête. J’en avais tellement, mais il fallait bien réfléchir, comment les employer, et les conséquences que cela pourrait avoir. Je suppose, que tôt ou tard, notre base qui se situé dans le volcan Sakurajima, allait être découverte par la Lune Noire. Il fallait donc trouver un autre endroit, pour une seconde base. Mais où ? Il fallait trouver un endroit où l’on pourrait s’installer, un long moment, et où l’armée et la Lune Noire, ne pourront jamais nous trouver. Lorsque mon défunt père, était arrivé à la tête de la Red Dead, je me souviens lui avoir proposer l’idée de faire d’autres bases, un peu partout, pour éviter que l’ennemi ne repère notre base principale. Malheureusement, cette imbécile n’avait pas voulu m’écouter. C’était une raison de plus, pour laquelle je l’avais éliminer.

Après avoir fini son rapport, Cyril s’éloigna de moi, retournant à sa place initiale, pour ensuite me demander ce que j’en pensai. Gardant mon air impassible, je lui répondis :

- Pas une patrouille, mais plusieurs. Je vais m’occuper de ça, à la fin de notre entretien. Pour le moment, en plus d’accomplir la mission que je t’ai donner, j’aimerai que tu trouves un endroit, capable de faire une excellente base, que l’ennemi ne pourra jamais trouver. Dès que nous le pourrons, nous changerons de base principale. Toute fois, je n’ai pas l’intention de m’en tenir qu’à une seule base de rechange. Si nous voulons à tout prix brouiller les pistes, il va en falloir plusieurs. D’ailleurs, je vais me charger moi-même d’en trouver une…

Même si Nilh entendait notre conversation, je m’en fichai, puisqu’il n’était qu’un chien, et les chiens sont toujours fidèle à leur maître, et encore plus s’il sont récompensé. Tout en me levant de mon fauteuil, je déclara à l’attention du Virus qui était toujours dans son coin :

- Nilh, prépares-toi, on va… “promener”…

Me dirigeant vers les étagères où se trouvaient les bocaux et aquariums, je m’accroupi, pour ensuite ouvrir une des portes qui s’y trouvaient. Plongeant mes mains dedans, j’en sorti un sac à dos, et deux robes de bure, avec capuche, bien entendu. J’en jeta une à Nilh :

- Enfile ça…

Je ne voulais pas me faire remarquer, une fois dehors, alors je préférai me cacher avec cette bure religieuse. D’ailleurs, je ne perdi pas de temps pour mettre celle qui restait. Ensuite, j’ouvri le bocal où se trouvait la grosse fourmi que j’avais contaminer un peu plus tôt. Je l’attrapa, sans qu’elle n’oppose la moindre résistance, pour ensuite la ranger dans le sac à dos. Vu la capacité de celle-ci, à cracher du feu, je voulais l’amener, car je me disai qu’elle pourrait bien m’être utile. Et puis, utiliser des insectes comme armes, ce n’était pas une si mauvaise idée après tout. C’était plutôt original en fait. Après avoir refermer le sac à dos, mais pas totalement, pour laisser de l’air à la créature qui se trouvait à l’intérieur, je fis signe à Nilh de me suivre, en me dirigeant vers la porte. Une fois en face de celle-ci, je lançai un regard à mon bras droit, avant de lui demander :

- As-tu autre chose à me dire ?

[ HRP : On a l'autorisation de continuer sans Cyril ]

Pendant que Nihl faisait le bouffon devant Cyril, j’étais en train de ranger mon “Lance flamme” organique, en autre, la fourmi, dans mon sac. Habillé de ma bure, j’avais mis mon sac sur mon dos. J’étais totalement prête à partir. Et en ce qui concernait le Virus qui allait m’accompagner, il avait interré à être prêt lui aussi. Ainsi prête, je me dirigeai vers la porte de la pièce, mais avant de la quitter, je demandai à mon bras droit, si elle n’avait rien d’autre à ajouter. Malheureusement, la réponse avait été négative. Faisant signe à Nihl de me suivre, j’ouvris la porte, pour ensuite quitter mon bureau. Je n’avais pas dit un mot de plus à l’attention de Cyril, car elle savait très bien ce qu’elle avait à faire maintenant. En sortant, j’ordonnai à Marek de ne plus laisser rentrer quiconque, avant mon retour, et qu’il pouvait employer tous les moyens nécessaires pour cela.

Après m’être assurer que Nihl me suivait, je me dirigeai vers l’ascenseur, pour y rentrer, et appuyer sur le bouton du rez-de-chaussé. Avec les deux Virus à l’intérieur, la cabine commença à descendre... Je jetai un oeil à “mon toutou”, sans un mot. J’avais très bien comprit, tout à l’heure, qu’il ne portait pas Cyril dans son coeur. Mais… je n’avais jamais réellement comprit pourquoi il était comme ça avec moi… aussi protecteur… Juste parce que je lui donnai mon sang parfois ? Ou alors… il était amoureux de moi ? Rien qu’à cette pensé, j’avais eu envie de rire. Oui… moi qui ne rirait jamais, même quand sa pouvait paraitre drôle. Finalement, l’ascenseur arriva à destination, et je quittai la cabine, en compagnie de Nihl. Malheureusement, il y avait un problème…

Plusieurs scientifique de la Red Dead étaient là, et nous bloquer le passage, bien qu’ils étaient tous à genoux devant moi. L’un d’eux prit la parole :

- Mademoiselle Ayakashi, serait-il possible pour nous de ramener le sujet qui vous accompagne, au laboratoire ? Nous étions en train de faire quelques tests sur lui, mais il c’est échappé…

D’un air impassible, je regardai le groupe de scientifique, et à partir de maintenant, j’avais décidé d’une chose. Cela n’allait sans pas leur plaire, mais bon, après tout, c’était moi qui commandait ici, pas eux. Jetant un regard à Nihl, je reposai mon regard sur le Virus qui m’avait parlé.

- A partir d’aujourd’hui, Nihl n’ira plus dans vos laboratoires. Il restera avec moi, c’est clair ?

Et sans attendre une réponse de leur part, je me remi en route vers l’accueil, où se trouvait, encore et toujours, une secrétaire. Sans perdre de temps, je déclara à l’attention de cette dernière :

- Je veux qu’une dizaine de patrouilles soient déployer autour de Kyûshû.

La secrétaire attrapa alors son combiner de téléphone et appeler un numéro spécifique, pour faire passer la commande que je lui avais faite, directement au service qui s’occupait des patrouilles. Une fois cela fait, je quittai le repaire, en compagnie de Nihl. Une fois dehors, je me dirigeai dans une ruelle, pour ensuite y mettre la capuche de ma bure. Même si la ruelle n’était pas exposé à la vue de tout le monde, je voulais éviter que des gens voyant ce que je faisais, ou plutôt ce que Nihl allait me faire. Tendant mon bras devant le visage du Virus, je releva ma manche. Sans le regarder, je déclara :

- Vas-y…

Je lui avais toujours répéter de ne pas arracher ma chaire, quand il buvait mon sang. Mais cette fois-ci, j’estimai qu’il n’y avait plus besoin que je le lui dise. En réalité, quand il buvait mon sang, je me sentais comme soumise à lui, je me sentais si faible… A tel point que j’avais l’impression d’être redevenu humaine. Mais j’avais assez confiance en lui pour savoir qu’il n’allait pas me tuer durant mon moment de faiblesse. Dans ces moments là, j’avais toujours l’impression d’être devenu celle que j’étais avant… Etrange non ? Malgré cela, je devais avouer aimer cette sensation. Il y avait des fois où je ne me comprenais pas moi-même… Passer d’un état fort, à un état faible et apprécié ça, beaucoup ne ressentirait pas la même chose que moi. C’est alors que je décida de lui pose la question que je m’étais poser tout à l’heure :

- Dis moi… pourquoi me restes-tu fidèle ? C’est seulement parce que je te donne mon sang ?

Je voulais savoir. Il avait tant de chose que je voulais savoir, mais que je ne saurai jamais. Alors, le minimum que je pouvais connaitre, je voulais qu’on me le dise. Nihl semblait être le Virus qui m’était le plus dévoué, et heureusement pour moi, ca ril aurait très bien pu me tuer, à de nombreuse reprise, après avoir bu mon sang, vu que je n’avais plus toute ma forme, après cela.

[ HRP : continues dans les rues s'il te plait Nihl ^^ ]

{Désolée pour ce retard, j'ai été débordée de travail!}

Ainsi donc, elle voulait m’assigner à la corvée de trouver une nouvelle base pour la Red Dead ? Pourquoi pas… Mais qu’ils ne pourront jamais la trouver, sa serait vraiment pas de la tarte. Avec la technologie que l’on dispose de nos jours, il même carrément impossible de se cacher sous terre ! Les satellites sont capables de repérer les zones de chaleur. Et je ne doutais pas, qu’avec une ville de Virus sous la terre, que cette chaleur qui s’y dégagerait sans être vue par l’armée ou la Lune Noire. Donc, « impossible à trouver », ce n’est pas faisable. J’espérai notamment que Setsuna en soit légèrement consciente. Mon regard se perdit, je m’enfonçais dans mes pensées pour visionner mes souvenirs et ainsi voir si je pourrai me rappeler d’un endroit qui pourrait convenir. Non, rien ne me vint à l’esprit. Peut être ce fameux barrage qui me semblait suspect ? J’irai y faire un tour, forcément… Entre temps, pendant que je réfléchissais, ma supérieure me passait à côté pour aller récupérer des manteaux noirs qui sentaient une drôle d’odeur, juste assez pour me perturber dans ma réflexion. Finalement, je décidai de ne plus m’en occuper maintenant et de m’attarder sur le reste de la situation. Soit Setsuna qui s’emparait de sa fourmi métamorphosée en Virus, ou plutôt devenue un mutant. Et le jeune homme, qui buvait toujours le sang de ce chat finira par lui broyer les os, sûrement sa façon de me montrer son mécontentement. Etait-il un de ces capricieux immatures ? Et sans le savoir pourquoi, je n’arrivais pas à le voir. Il y avait quelque chose qui ne me plaisait pas en ce type. Il faudrait que je le garde à l’œil… Oh… Mais non ! Une fabuleuse idée venait de me traverser l’esprit ! Un détour serait donc imposé avant de débarquer dans ce barrage

Tandis que la petite cheffe préparait le restant de ses affaires, elle lança un des manteaux noirs à Nihl et celui-ci se mit à brailler sur l’odeur que ces vêtements dégageaient. Mes yeux rouges ne cessèrent de le dévisager avant que ce dernier ne déclare, d’un ton… stupide… qu’il allait leur montrer un tour de passe-passe. Celui-ci dégaina son arme moléculaire pour ensuite l’abattre sur moi. Si je ne bougeais pas, je me ferai trancher la gorge. Sauf que, il n’y avait aucune raison pour que je m’en inquiète. On était dans le bureau de Setsuna et ce dernier n’allait en rien lui désobéir, surtout si elle était présente dans la pièce. Ce fut donc dans l’immobilité la plus parfaite, arborant une expression impassible, que je fixais l’autre Virus faire mumuse avec son arme, faisant disparaître le laser avant que celle-ci ne touche ma chair. Cette scène pitoyable dura quelques minutes avant que celui-ci décide de se rendre compte que cela ne me faisait nullement peur. A vrai dire, en moi, j’étais en ébullition, bien que je ne montre rien sur la surface pâle de mon visage. Juste mes yeux Vermillion qui paraissaient toujours aussi sombre et agressifs. Décidément, il y en avait des cas désespérés ! Et je savais bien que les rencontres de ce type n’étaient pas terminées à la veille. Mais bon… l’essentiel, c’est qu’il décida de s’arrêter, laissant la déception s’imposer sur son visage. De toute manière…

*…Tu aurais perdu Ta tête avant la mienne, si sa avait été un combat réel*

Oui, je le pensais et j’étais sûre de moi en l’imaginant sans sa boîte crânienne dépourvue de la moindre matière grise. Cependant, je détournai mon attention sur Setsuna qui me demandait, encore une fois, si je n’avais vraiment rien d’autre à ajouter. Et ma réponse fut similaire à la première, soit un hochement de tête de droite à gauche, ne disant pas un traître mot… Je les laissais donc partir, fermant la porte derrière eux, tandis que j’entendis la gamine souffler quelques mots à son garde de porte. J’eu compris qu’elle lui avait donné l’autorisation d’utiliser tous les moyens imaginable si une personne insistait pour entrer dans le bureau de la petite cheffe. De quoi en faire dissuader plus d’un, n’est-ce pas ? Bref… Je devais moi aussi y aller, du boulot m’attendait et je ne devais pas m’amuser à prendre trop de retard, surtout pas pour la petite. D’un mouvement gracieux, je tournais sur mes talons, ouvrit la porte, et je bousculai le malabar qui y était planté devant pour passer. J’eu juste le temps de voir la porte de l’ascenseur se fermer, voyant, une fraction de seconde, le regard de Setsuna et Nihl. J’adressai alors une parole muette à ce jeune homme écervelé. On pouvait donc lire sur mes lèvres : « Ne traîne pas trop… Je voudrai d’éviscérer… pauvre imbécile ». Ensuite, je m’engageai dans les escaliers pour monter et sortir du repaire pour emprunter un bateau à moteur qui me permettrait de rejoindre les côtes.

Durant le voyage, je m’aperçus que le soleil était déjà bien haut dans le ciel et je passais ma main droite sous mon manteau pour y sortir la carte du Joker que Léo m’avait donnée… Devais-je le contacter directement, une fois avoir mis les pieds à terre ? Mais… comment ?

[Cyril est sortie du repaire, elle se dirige vers les côtes de Kyûshû!]