The Embryo's World
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

The Embryo's World

2089 : Le monde vit-il ses dernières heures ? Une seconde fois ? (Forum déconseillé au - de 16 ans)
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-10%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer ASUS TUF Gaming F15 | 15,6″ FHD IPS 144 Hz – ...
599.99 € 669.99 €
Voir le deal

 

 L'éveil d'un sombre fêlé

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Léo Dool
°Virus°
°Virus°
Léo Dool


Messages : 35
Date d'inscription : 29/05/2009
Age : 31
°Races° : Virus
°Âge du personnage° : 24 ans
°Affinité élémentaire° : contrôle des trajectoires
°Votre personnage en 3 mots° : Froid Calme Sadique

L'éveil d'un sombre fêlé Empty
MessageSujet: L'éveil d'un sombre fêlé   L'éveil d'un sombre fêlé I_icon_minitimeDim 11 Oct - 13:39

On ouvrait les yeux, il faisait chaud. On émergeait, pas tant que ça en fait. On s'étirait, y'avait une drôle d'odeur. On se redressait, normal en voyant cela. On avait des relans de rats crevés derrière les amygdales, mais pas de dents jaunes au moins. On se décidait à se lever et à bouger. Un vent frais lécha la peau du jeune homme, une rivière était juste à côté de lui.
Le jeune Virus pencha sa tête à gauche et à droite. De chaque côté, un crac net et élégant se fit entendre. Il fit craquer ses vertèbres et ses doigts par la même occasion. Ses yeux argentés se posèrent sur la source de l'odeur. Piètre spectacle que ce cadavre hideux d'une bestiole morte. Une petite souris qui devait faire près de 3 kilos de son vivant. Un rat oui. Son ventre était ouvert et des mouches tournées autour, le virus ne pourrait pas en faire son repas, dommage, il avait une petite fringale. Il posa son regard sur sa montre, 14h07. Va falloir se mettre en route et passer quelques coups de fil. Il tourna la tête et regarda dans le sol les contours de son corps incrusté dans la poussière éphémère. Il eut un bâillement qui semblait s'éternisa, et décida de s'emparer du cadavre du rat. Il l'attrapa par la queue et jeta le cadavre un peu plus loin: si son ventre avait était ouvert ainsi, c'est qu'il y avait une autre bébête dans le coin, non ? En attendant que la bête apparue, Léo épousseta ses vêtements et ses cheveux en marmonnant ironiquement des jurons blasphématoires en anglais.
Bon, 14h22...Cette saloperie avait plutôt intérêt à se montrer - pour le bien de Léo. Ah ? Des bruits de pattes d'un animal en approche. Oui...Va bouffer le cadavre du rat, enfoiré de charognard. Le Virus fit apparaître son Desert Eagle dans sa main droite et souffla abondamment dans le creux de sa main gauche. Pourquoi faire cela ? Très simple: l'air ampli de dioxyde de carbone tourna dans le creux de la main de Léo grâce à son pouvoir. Il fit tourner l'air de plus en plus vite, tout en soufflant dessus. Pendant ce temps, le rat se faisait manger par...un autre rat ? Les rats étaient charognards à présent... Tant pis, on fera avec. En tout cas, sa balle était fin prête. Léo intégra la bille d'air comprimé dans son arme moléculaire - étant le prolongement de son corps, son pouvoir maintenait toujours l'air sous forme de bille. Il visa le crâne du rat charognard et le tua. Indolore et silencieux. Il rangea son arme moléculaire et s'empara du vent d'une brise pour trancher le rat fraîchement tuer dans tous les sens. La prochaine fois, il pensera à un couteau. Il découpa la chair du rat comme il pouvait, il n'était pas boucher et connaissait encore moins l'anatomie des rats. Il plongea ensuite les morceaux du rats un à un dans la rivière, tout en regrettant amèrement de ne pas avoir de briquet. Finalement, il put prendre deux silex. Il fit réchauffer le rat et mordit dedans. Autant vous dire sans détour que c'était dégueulasse. Il mangeait comme il pouvait.
Suite à ce festin digne des gueux, Léo se dit qu'il valait peut-être mieux se laver aussi. Il avait passer la nuit dans la poussière tout de même. Il jeta en arrière la rat à moitié manger, puis se déshabilla, en laissant ses habits proches de la rive. Il plongea dans l'eau froide, et resta sous l'eau un peu. Plonger restait le meilleur moyen d'entrer dans l'eau gelée. Il ne fit pas trempette bien longtemps. Quelques minutes plus tard à peine, il en sortit. Il secoua ses cheveux, passa ses mains sur son corps humides pour enlever le surplus d'eau majeur. Il souffla dans ses mains et l'air chaud dans ses mains voyagèrent sur tout son corps pour le sécher. Une fois sec, il remit ses habits. Plus agréable déjà.
Le Virus réfléchit brièvement et se dit que s'il y avait un fleuve, il devait certainement y avoir un village dans les environs ou mieux, une ville. Léo décida de marcher dans le sens du courant de l'eau.
Il fixa sa montre après sa marche 14h49. Il avait fait vite et une fumée était en vue. Il allait bientôt pouvoir faire des emplettes.
Il s'agissait d'un village. Léo entra dans celui-ci et retenu le nom affichait sur un panneau. Il fallait appelé un ami maintenant. Il sortit son téléphone d'une de ses poches et composa un numéro - aucun numéro étant mémorisé dedans. Il attendit un peu et une voix lui répondit. Léo parla en français, aucune chance que quelqu'un parle le français dans une petite bourgade comme celle-ci.


_ Léo. Je veux te demander quelques services.
_ Ah, salut. Tu veux quoi ?
_ Je veux une voiture amphibie qui a des allures de voiture, pas de bateau. Du fil de pêche, une tronçonneuse, un chalumeau, et de la glace au chocolat, à la fraise et à la vanille. Et de la caféine.
_ Euh...Ouais ça peut se trouver, mais la voiture ça va te coûter.
_ Ok. J'aimerais aussi que tu prépares le Monstre.
_ T'as l'intention de le sortir.
_ Ouais.
_ Tu passes enfin aux choses sérieuses.
_ On verra.
_ C'est tout ?
_ Euh non. Je suis dans une ville appelée *censure*. Je veux que tu m'envoies une carte du secteur pour rejoindre un lieu plus accueillant.
_ Ok.
_ Bon je t'envoie un message d'une liste de plat que je veux que tu trouves aussi. En masses. Tu les déposeras tu sais où.
_ Ok.


Léo raccrocha et envoya la liste de plats en question. Il souriait une fois le message envoyé et regarda sa montre. 15h00. Il partit s'assoir dans un parc public et se reposa un peu.
Revenir en haut Aller en bas
PNJ

PNJ


Messages : 78
Date d'inscription : 28/05/2009

L'éveil d'un sombre fêlé Empty
MessageSujet: Re: L'éveil d'un sombre fêlé   L'éveil d'un sombre fêlé I_icon_minitimeLun 12 Oct - 22:03

L'éveil d'un sombre fêlé Img-1810

Il était maintenant un peu près 13h30, d’après l’emplacement du soleil dans le ciel et la température ne commençait seulement à grimper de quelques degrés. Il faisait déjà assez chaud ici et l’humidité planait dans l’air, rendant l’atmosphère clairement plus lourde à respirer pour tous être vivants. Néanmoins, un petit village c’était implanté non loin du fleuve Suishou. C’était l’idéal, pour pouvoir vivre dans des plaines aussi désertes que celle-ci. De l’eau à porté, en très grande quantité. Des animaux, certes touchés par la radioactivité, mais il fallait simplement faire attention en les ingurgitant. Et aussi, l’endroit était tellement plat que l’on pourrait voir arriver des ennemis de très loin, rien qu’à cause de la poussière soulevée par leur véhicule, par exemple. Tout un tas de chose faisait que c’était un village assez bien placé, en fin de compte, en dépit de la mort qui régnait ici. Oui, la maladie et le virus était les principaux ennemis de ce groupement qui ne faisait partie d’aucun groupe en particulier. Ils étaient solitaires et s’en sortaient encore pas trop mal grâce à quelques atouts majeurs dans leur rang. Depuis lors, peut de mort avait été recensés dans leur village et ils purent ainsi donc réellement fonder une descendance qui pourrait alors changer le futur. Tant de monde, dans un si petit lieu. Des personnalités étranges comme inimaginables. On pouvait donc s’attendre à tout un tas de surprise dans ces lieux qui n’avait plus perdu la face contre l’armée ou les Virus depuis un certains temps.

- Aya ! Où es-tu ?! Criait une voix rauque, celle d’un homme de la quarantaine.

- Uh… Je suis là ! Par ici ! Une voix mélodieuse répondra à son appel, en direction du bord du fleuve.

- Que fais-tu dehors, sans m’avertir !?

- La réserve d’eau, il n’y en avait plus assez.

- Je vois… Mais reviens immédiatement, c’est dangereux pour toi, tu le sais non ?

- J’arrive. J’arrive !

Bonjour ! Je me nomme Aya, comme vous vous en doutez probablement et je suis une réfugiée de ce village dont je ne parviens jamais à retenir le nom. Probablement qu’il est un peu trop compliqué pour moi ou qu’il ne me plaît pas ? Qui sait ? D’ailleurs, je ne vous ai pas expliqué ce que je faisais en-dehors du campement pour que mon père m’appelle de la sorte. En gros, pour tout vous dire, j’ai constaté, ce matin en me levant, que la réserve d’eau était drôlement base comparé à la vieille et je me suis mise en tête d’aller remplir la citerne moi-même, pour épargner cette corvée à mon père, au moins une fois. Je suis donc partie dans de nobles intentions, vous allez me dire. Mais malgré tout, je ne parvenais pas à faire une chose bien vu que je terminais toujours de l’autre côté du rempart, Où je n’avais pas le droit d’y aller. Mon père m’avait souvent raconté des histoires sur les combats qui avaient eu lieu ici, tant avec les Virus et Jinchuriki que les humains. Rien que d’y repenser me donne des frissons, m’affligeant une nausée désagréable. Mais voilà, j’allais maintenant me faire sermonner par mon père…

Au bord du fleuve, une jeune fille à la chevelure brune claire se tenait accroupie, remplissant deux seaux d’eau. Se nommant Aya, elle faisait partie de ce village depuis sa plus tendre enfance et avait pu, contrairement aux autres enfants, bénéficier d’une enfance digne d’elle. Cependant, les combats ne l’avait par épargnées. Des amies et des habitants du village avaient péris sous ses yeux lors des diverses attaques qui eurent lieux dans les plaines. Et cela faisait maintenant quelques années qu’elle avait pu mettre tout ces mauvais souvenirs de côté pour tenter de s’adonner à une vie relativement normale, à ses yeux. Accomplissant des tâches ménagères pour en venir en aide à son père. Ah aussi… Parmi les nombreuses personnes qui avaient disparues durant les batailles, il y avait eu sa mère dont sa fille était le portait crachés, à deux gouttes près. Elle était morte en la protégeant, tuée par une horde de soldat des élites de l’armée Japonaise venue éliminer les potentiels malades du virus qui faisait tant parler de lui depuis son apparition. Alors, c’est depuis ce jour tragique qu’elle s’était jurée de devenir forte pour venger la mort de sa mère. Supprimer l’armée japonaise était son unique but ! Quitte à jouer le kamikaze pour donner une raison à leur disparition.

Ah, sa y est ! Les seaux, maintenant remplis à rebords, Aya les souleva tant bien que mal et revint sur ses pas pour retourner au village comme son père lui avait demandé précédemment. Déposant les seaux devant la porte de sa maisonnette, la jeune fille ira avertir son père que la mission avait accomplie avec succès et qu’ils étaient maintenant parés pour deux jours, avec consommation modérée. Uniquement pour la boire et non pour se laver ou faire la vaisselle. L’eau potable était encore une denrée très rare, même dans ce fleuve à l’apparence trompeuse qui donnait l’impression qu’elle était divinement propre et pure. La réalité en était malheureusement toute autre et n’épargnait pas les malheureux qui pouvaient la boire à même le fleuve. Seuls des personnes atteinte du virus, qui avait un corps muté en celui d’un Virus ou Jinchuriki, pourrait la boire normalement, sans rien craindre. Alors, les habitants de ce village mirent au point un système d’épuration efficace pour chaque foyer, pour purifier l’eau. Cependant, ce système demandait énormément d’énergie, malheureusement.

- Papa ! La mission de ravitaillement a été un succès !

- Bien, ma fille ! Répondit son père avec une petite tape sur la tête.

- Hihihi

- Tu peux aller jouer maintenant, mais ne sort pas, restes dans le périmètre. Compris ?!

- Oui ‘pa !

Tournant sur ses talons, la petite fila au centre du village où elle comptait bien rejoindre quelques amies pour y faire une partie de cache-cache toutes ensembles. Mais, la situation s’avéra légèrement différente. Oui, dès qu’elle fut arrivée sur place, quelques hommes sortir d’un bâtiment, une arme à la main, revolver ou fusil et aussi, tous étaient équipés d’au moins une arme blanche. Quelques villageois murmurèrent des paroles entre eux, parlant de l’entrée d’un inconnu suspect et qui pourrait être une menace pour le village. C’est pour cela qu’un homme, non armé, c’était lancé pour aller à la rencontre de cet homme, parlant actuellement au téléphone, dans une langue étrangère. Mais en entendant les quelques mots compliqués qu’il sortit, il en déduit qu’il s’agissait d’une langue européenne, donc impossible pour lui de le comprendre. Ce n’est pas pour autant qu’il ne tentera pas le coup. Quelques mètres plus loin, Aya observait la scène, commençant à sentir une certaine peur naître en elle au fur et à mesure que le temps s’écoulait, espérant que tout aille bien, elle se mit à prier intérieurement pour le bien de tous. L’homme aborda Léo. Un homme à la carrure robuste, mesurant dans les 1 mètre 80 et la peau bronzée. Une chevelure noire, courte. Plusieures cicatrises marqués sur son visage dont une, partant d’entre ses yeux, descendant à la diagonal jusqu’au bas de son oreille gauche. Des yeux verts, un sourire amical sur les lèvres. Il ne voulait rien de mal à Léo mais ignorait qu’il était un Virus. Pour lui, tout le monde pouvait bien être différent de ce que l’on pouvait dire, n’est-ce pas ? Alors, il tenta, d’une vois de plus joyeusement et enthousiasmée.

- Bienvenue dans notre village, jeune homme ! Parlez-vous notre langue ? Demanda-t-il, tendant une main à Léo pour le saluer. Je me nomme Keiichi ! Enchanté !

Maintenant, qu’allait-il se passer ? Léo serait-il amical envers ces humains ou les tueraient-ils tous sans faire la moindre différence ? Cela, c’était à lui de le décider. Cependant, il devait prendre en compte que cet endroit était peuplé de tant de gens que même des Jinchuriki ou d’autre Virus s’y tairaient tranquillement, sans y avoir été reconnu. Alors, cher Léo, à quoi pensez-vous en ce moment ? À faire une tuerie comme jamais vous ne les avez faites ? Le choix est à vous !
Revenir en haut Aller en bas
 
L'éveil d'un sombre fêlé
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Embryo's World :: The Embryo's World Rpg ! :: Le Fleuve Suishou :: Les rives-
Sauter vers: