The Embryo's World
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 C'était un matin ennuyant

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Honoka Kirie
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Honoka Kirie


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MessageSujet: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeMer 19 Aoû - 2:49

Une odeur étrange planait dans les environs, quelque chose de fort et lourd qui vient attaquer les sinus, légèrement acide, respiré par la bouche était devenue une nécessité. Les quelques personnes matinales grommelaient en fuyant les lieux dans un calme habituel alors que les élèves ne pouvaient que résisté à cette odeur de mort.

Un grand bâtiment, cette école, continuer sur la route et tournez à droite pour tomber près du dépanneur fétiche des jeunes et vous trouverez une petite blonde pinçant son nez, l'odeur de gaz calciner s'encrasse trop bien dans les narines. Le corps du commis avait été trainer à l'extérieur et ressemblait maintenant à un steak trop cuit, les policiers avaient déjà évacuer les lieux et de nombreux curieux s'amoncelait ici pour observer ce pauvre carnage. Honoka avait vu la scène durant la nuit, trois types avec d'étrange machins aux pieds dévalisant l'endroit pour ensuite lui mettre le feu avec un cocktail molotov. Les flammes s'étaient propagés à grande vitesse, brulant l'intérieur et se propageant sur l'alcool versé vers les pompes ou l'exposions secoua tout le quartier en plus d'envoyer la petite sur le postérieur.

Tout un spectacle, néanmoins le destin des types aux rollers fut plutôt macabres lorsqu'ils tentèrent de rendre au silence la petite blonde, leur corps finement découpé avait été découvert vers les 4 heures du matin et maintenant la rumeur d'un virus devait se propagé, ou alors un tueur fou, ou bien un règlement de compte.

- Huuum...


Secouant la tête pour reprendre son observation, la gamine changea de position avant de grimacer et remonté son pied nu : elle venait de se couper sur un morceau de verre. Une plait superficiel, colorant le sol de quelque goute extravagance, elle avait connu pire. Essuyant ses mains moites sur sa robe, la gamine quitta les lieux dans un discret bâillement d'ennui.

Absolument rien à faire, certes le gargouillis de son ventre lui apportait un grand inconfort mais il n'y avait absolument rien dans les environs qui pourrait lui apporter un peau de nourriture et d'eau. Les rues étaient loin de leur capacité maximal, enfaîte il y avais plus de policier patrouillant les environs que de piétons, quelque adolescent roulait en petit groupe compact, voulant se faire petit. Aucune voiture à l'horizon, gauche et droite n'apportant que d'autre rues donnant sur une intersection, une menant a l'école et l'autre vers les quartiers commerciaux, quelque vieille pelouse survivait près des trottoirs.

Une marche lente, hypnotisan-

- Dégage !

Le contact rude du Rider la fit carrément décoller de terre pour s'assommer sur la clôture en chaine d'un restaurant fermé. Rude et sans merci, son visage fut marqué de jolies lignes alors qu'elle se laissa tomber, sonné. Le bruit de crissement des roues, probablement une poursuite entre Rider, Honoka sentit des larmes coulées le long de ses joues alors qu'elle se mordit la lèvre, sentant sa nuque pompé sous la frustration. Reste qu'elle s'empêcha vengeance : son instinct lui criait de ne rien faire, elle ne fit donc rien mise à part essuyer ses larmes et frotter les ecchymoses.

Quelques passants l'observaient, pesant le pour et le contre entre perdre du temps et aidé une gamine, mais Honoka garda la face en se relevant dans un grognement frustré, ses yeux rouges observaient le quatuor patiner au loin avant de reprendre la direction du sol, la marche sans destination se poursuivit sur quelque mètre.

- Je crois que tu devrai venir avec nous


Un accent étrange, pâteux accompagné d'une rude voix d'homme résonna derrière elle, l'homme en question était vachement grand. Obligé de l'observer en pliant le cou, il était habillé de couleurs criardes avec un gros chapeau fait de faux poils rouges et blancs, peau bien bronzé avec des débuts de tatouages cachés par son manteau, un sourire aux dents très bien entretenu et puis un commencement de barbe sans moustaches terminaient le tableau de cet étrange personnages. Honoka capta également une tête chauve d'un type aux lunettes fumés avant de se faire entrainés dans la ruelle qui apparut au bon moment.

Aucunement déboussoler par les deux colosses, la gamine observa l'homme plein de couleur qui trouva les yeux rouges de celle-ci un peu apeurant vu qu'il évitait de la regarder.


- Tu à nulle part ou aller n'est-ce pas ? Je reconnais parfaitement les personnes qui ont besoin d'aide, ne t'en fais pas, je vais t'amener là où tu seras parfaitement traitée, tu seras loin d'être seul crois moi.


Discours éloquent venant d'un si gros homme. Le visage d'Honoka ne changea pas d'un pouce, elle recula au fond de la ruelle et s'assit en collant ses genoux sur son torse pour les entourer avec ses bras, l'homme sortit un téléphone.


- Tu sais ou me trouver, oui, ils ont marqué une nouvelle, huuum je dirais peut-être douze ans. Pas mal de flic, quelque petit con ont fait exploser une station gazeuse


Le *click* d'un cellulaire qui se ferme fit remonté le visage de la gamine qui regarda le balourd une fois de plus.

Pourriez-vous vous écartez ?

Les deux hommes froncèrent les sourcils simultanément, l'homme costumé ricana un instant avant de s'avancer et s'asseoir à ses côtés alors que l'autre, qui avait un joli costard blanc, bloqua la sortie.

tu n'a pas envie d'avoir un repas par jour, d'avoir de précieuse amis ? T'amuser chaque soir ?

Il ne savait vraiment pas parlé aux enfants, sa voix douce sonnait terriblement faux, ses yeux avaient quelque chose de malsain, même le sourire était trop prononcer. Honoka fronça les sourcils, puis frotta sa nuque et finalement se leva en prenant une mèche blonde un instant, même debout elle n'arrivait pas à la tête de son interlocuteur.


- Ceci est une demande polie. Je demande simplement de poursuivre mon chemin, la pénalité de ne pas agrée à ma demande est la mort : vous avez 1 minute pour obtempéré.


Un rire bien gras résonna.

- Écoute gamine, tu ne va nulle part.


Le balourd en costard blanc croisa les bras et s'appuya sur le mur alors que l'autre se leva pour mettre une main autour de l'épaule du virus.

- Tu va aimer où je t'amène, le choix ne t'appartient pas.

Erreur, tous les choix m'appartiennent maintenant.


- 30 secondes
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Rena Mitsuragi
°Fondatrice / Directrice de la Lune Noire°
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeMer 19 Aoû - 16:03

Il faisait encore tôt, la fraîcheur de la nuit était encore bien présente dans la ville de Tokyo, mais cela ne fit pas reculer la jeune directrice de la Lune Noire qui marchait dans les rues de la ville, vêtue d’un fin manteau noire, les mains dans les poches, elle songeait à diverses choses au sujet de l’avenir de l’humanité et la prospérité de ces derniers. Malgré qu’elle sache que les Virus guettaient toujours un moment propice pour lancer une attaque massive, Rena ne laissa jamais tomber sa garde. Quoi qu’il puisse se passer, elle devait garder son sang froid, garder tous ses sens en alerte pour percevoir le moindre signe suspect à une attaque. Et actuellement, elle avait besoin de prendre un grand bol d’air afin de se rafraîchir la mémoire. Mais, n’avait-elle pas dit qu’elle allait s’octroyer une petite sieste, tout à l’heure ? Oui, c’est vrai, mais étant donné la situation actuelle, elle ne parvenait pas à ferme l’œil, ne serait-ce qu’une petite heure. Voilà donc le pourquoi elle était sortie à l’extérieur de ce bâtiment. Et à une heure si matinale, elle ne devait pas s’étonner que les boutiques soient encore fermées où qu’il y avait plus de police et de militaire que d’habitants dans le coin. C’était chose normale, désormais. Croiser un groupe de militaire, trois chars se suivant sur une route, c’était les phénomènes de la routine constante que les japonais voyaient chaque jour, dès leur réveil le beau matin. Mais la chose qu’ils se souviendront surtout, c’était cette barrière qui les séparaient du ciel et de ses nuages ou étoiles. Oui, je vous parle bien de ces champs de force qu’était l’unique barrière, à ce jour, capable de pulvériser la bactérie Omega si elle tentait de s’y introduire. Mais, en rien elle ne pouvait repousser les Virus eux même. Et ce défaut, Rena y songeait sérieusement. Bien qu’elle n’ait aucune idée de comment y remédier, il fallait qu’elle aboutisse à une idée pour détruire les corps des infectés s’ils venaient avec l’intention de tuer le virus. Peut être pas de les détruire, mais de les repousser via un choc électrique si violent que sa les assommeraient sur le coup. Toutes les idées étaient la bienvenue dans ce projet. Mais cela, ce n’était pas à elle de s’en occuper…

Quelques dizaines de minutes s’écoulèrent depuis sa sortie de son QG et elle se dirigeait vers une autre ruelle où, l’ignorant totalement, elle allait tomber sur un petit groupement de personne. Ces derniers lui passèrent à côté à toutes vitesses, sans lui porter la moindre attention malgré qu’ils l’aient bousculées sur le passage. Mais pas d’excuses, rien. À leurs pieds, elle avait distingué ces mêmes genres de chaussure que chaussait Simca quand elle était arrivée à son bureau. Des Air Treak avait-elle dit. C’est alors que Rena fit volte face en entendant une voix hausser le ton. Malgré la courte distance qui les séparaient désormais, elle n’avait pas clairement entendu ce que la personne venait de dire. Et un bruit… métallique s’ensuivit. Mais elle ne vit aucun soldat, ni de policier, se ruer sur place. Sûrement qu’ils n’avaient pas entendu le faible boucan provoqué par ce même groupe de Riders. Voulant savoir ce qu’il se passait, elle accéléra le pas en direction de la source du bruit, prenant le soin de ne pas faire de bruit en marchant, se plaquant alors contre un mur pour écouter ce que se disaient ces personnes, entre eux. Apparemment, ils parlaient dans le but de convaincre quelque de les suivre. Mais qui ? Et pourquoi ? Cependant, la voix de la personne en question ne se faisait pas entendre et les hommes se mirent légèrement à insister en employant des tons de voix doux. Était-ce une enfant ? Rapidement, Rena jeta un coup d’œil dans cette rue et aperçut en effet une petite fille à la longue chevelure blonde, assise contre un mur, recroquevillé sur elle-même. Elle ne disait rien, même dès que le rider passa sa main autour de son épaule pour l’insister encore plus à venir. Ou plutôt, il ne lui laissait plus le choix en prétendant qu’elle allait aimer le lieu où ils allaient l’emmener. Sa y est ! La jeune femme venait de comprendre ce qu’il se passait ! Un groupe qui gérait une chaîne de prostitution !

*Bon, je sais que ce n’est pas mon rôle mais celui de la sécurité de la ville… Mais je ne peux pas laisser cette fille se faire embarquer !*

Se plaquant à nouveaux contre le mur, jetant des regards discret autour d’elle, elle défit quelques boutons de son manteau, au niveau de la gorge, pour ensuite tendre une main devant elle et être enveloppée d’un halo rosâtre qui se faisait plutôt discret pour ne pas que les délinquants ne la repèrent de suite avant son entrée en jeu. Une forme se forma dans sa main afin de devenir son arc, cette arme d’une précision et d’une puissance inouïe s’il était convenablement utilisé. Ce qui n’était pas encore le cas de la Directrice qui décolla son dos du mur pour s’avancer de quelques pas, faisant apparaître une flèche qu’elle positionna sur son Jinki, tirant sur la corde métallique de l’arc. Et dans un mouvement rapide et gracieux, elle pivota sur son pied gauche afin de se retrouver dans la rue, visible par les hommes et la petite fille martyrisée. Dans le silence le plus bref, sa flèche électrique fut rapidement décochée pour la faire filer droit sur l’homme qui tentait de prendre la petite dans ses bras. Le projectile le heurtera de plein fouet sur son épaule droite, le faisant tomber à terre, secoués de spasme dû à la secousse. Désormais hors d’état de nuire à l’enfant, Rena s’élança sur le second individu qui ne la vit pas arriver, trop occupé de voir si son pote allait bien. Et un violent coup de pied lui fit donner à l’arrière de la tête dès que la Jinchuriki lui bondit sur le dos. Cette dernière enchaîna, en retombant sur le plat de ses pieds, en enlaçant la gorge de l’homme, toujours dans son dos, pour ensuite basculer son dos en arrière et faire en sorte que le dessus de la tête du malabar se heurte au sol de bitume pour l’assommer sur le coup.

- Pfff… Bande de minable, s’en prendre à une enfant, quelle lâcheté. Murmura-t-elle en faisant disparaitre son Jinki disparut dans un petit éclat de lumière rose, terminant en poudre brillante pour retourner dans le corps de Rena.

Frottant le bas de son manteau de sa main droite, elle s’approcha doucement de la petite fille afin de s’accroupir en face d’elle et de la regarder d’un regard rassurant. Elle ne lui disait rien pour le moment, de telle sorte à ce qu’elle se remette de ses émotions. Mais Rena prenait bien le soin de lui montrer qu’elle était de son côté, qu’elle voulait l’aider de n’importe quelle façon possible, tant que cela restait dans la mesure du possible pour elle. Pour commencer, diverses questions fusaient dans sa tête déjà assez douloureuse comme ça… Elle se demandait où étaient ces parents, aussi irresponsable soient-ils, pour laisser leur fille se balader seule dans la ville, et en pleine nuit ! Arborant un sourire chaleureux, elle sortit un portable de sa poche pour y voir l’heure, toujours sans rien dire. Avant de se mouvoir délicatement, de telle sorte à s’asseoir à côté d’elle, allongeant ses jambes sur le sol. Posant ses mains à côtés de ses hanches, soupirant doucement avant d’apercevoir une tâche rouge derrière la tête de la petite fille. Toujours avec autant de délicatesse pour ne pas lui faire peur, Rena passa sa main droite dans ses cheveux, lentement, touchant le pourtour de la blessure avant de se rendre compte que ce n’était que du sang sèche. Pourtant, elle ressentait une plaie, récente… Soit, elle devait cicatriser drôlement vite, la petite. Laissant sa main dans ses cheveux, elle lui adressa la parole d’une voix douce et mielleuse pour la rassurer…

- Tout va bien, désormais… Commencera-t-elle par dire en se penchant en avant pour voir le visage d’Honoka de plus près, lui dévoilant par la même occasion le siens. Je m’appelle Rena... Et toi ?
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Honoka Kirie
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeMer 19 Aoû - 23:04

Un enfant n'est pas nécessairement idiot. L'homme habillé de rouge avait beau décrire le petit paradis qui l'attendats, la première impression qu'il avait laissé était mauvaise, donc, il n'était aucunement écouté par la petite blonde qui lui faisait dos, bras croisé, dévisageant le comparse en costard qui ne pouvait réprimé un sourire en coin en lui rendant son regard.

Droite et solide sur ses pieds, Honoka fessait défilé les secondes, les bruits lointains d'une ville lentement animée résonnaient dans toutes les directions, d'ailleurs la gamine entendit les lourdes chenilles de métal appartenant à un char avant que celui-ci ne se montre, majoritairement caché par le type au costard. Reste que Honoka ne pus s'empêcher de perdre le fil de son comptage, un petit contingent de soldats marchaient derrière l'engin. L'énorme canon installé à l'avant de ce genre de véhicule devait faire de sacré dégât...

Un soudain relâchement d'air, le canon tire dans une explosion invisible très aiguë, il ne se passe pas une seconde qu'une avalanche de métal brulés est propulsé dans un chaos incroyable alors que le feux naît et meurt dans un instant de destruction total...

Couper les choses est si ennuyant.


Honoka se surpris en baillant paresseusement, ramenant son esprit voyageur sur terre alors que les deux hommes avaient commencé à discuter dans une langue autre que japonais. Quel ennuie, la minute était terminée.

Elle joignit ses mains et s'étira, provoquant quelque craquement sec, elle relâcha prise après de longue seconde et gratta sa nuque qui pompa, signe caractéristique des tentacules prêtes à percer leur coquille, elle savait déjà comment faire : simplement couper le haut de la tête en propulsant ses armes et les faire revenir le plus rapidement possible, ainsi, il y aura qu'un étourdissement passager. Par contre le fait que la ruelle était un cul de sac ruinera la robe.

Bah.

Il y eu un éclat de lumière, Honoka se replia immédiatement en bondissant vers le mur, s'y cognant le dos, s'était bien la surprise plutôt qu'un sens entrainé néanmoins le crie de douleur intense venant de l'homme rouge près d'elle la figea sur place. Ce qui ressemblait à un trait lumineux avait pénétré son épaule, propulsant sa lourde masse sur le sol qui fut immédiatement parcouru de nombreux spasmes. Honoka observa les yeux se retourné, la vessie de l'homme se vida, l'autre avait poussé une exclamation, mais sa tête fut soudainement basculé en avant, puis il fut littéralement soulevé, Honoka put à peine identifier la personne responsable que le pauvre homme en costard cogna l'asphalte, le sang commença immédiatement à couler.

Un silence stupéfait suivi, autant de la gamine que de tous les passants, impossible de manquer ce genre de spectacle.

La jeune dame observait son travail, entouré d'un aura rosâtre qui rappelait beaucoup celle que possédait Honoka, celle-ci d'ailleurs ne put retenir un hoquet de surprise en apercevant l'arc disparaître, devenir poudre puis pénétrée la peau de la dame (aussi blonde qu'elle).

Honoka se laissa lentement glisser sur le sol, franchement déboussoler, ce n'est pas tous les jours que ce genre de choses. Un puissant sentiment de frustration lui tira un grognement, sa nuque pompa quelques secondes, une partie d'elle voulait découper tout le monde présent pour lui avoir fait gâcher du temps, mais le gargouillement de son ventre la retint, elle se demanda immédiatement s'il lui serait possible de demander un peu d'argent histoire de manger. Pourquoi être dégoutée de la pitié si cela permet de survivre ?

Le mouvement de la cravate hypnotisa la petite blonde un bref instant, il était clair qu'elle attendait que l'inconnue fasse le premier pas, les yeux carmins de la gamine fixait toujours un même point, aucune déviation. Puis il y eu mouvement, le courent d'air cessa, la cravate reprit sa place et la dame vint s'accroupir en face de Honoka qui fronça légèrement les sourcils.

Topaze et rubis se fixèrent dans un échange sans clignement, un silence pesant, faisant presque cesser la rotation terrestre, Honoka reconnu ce qu'elle crue être de la pitié dans les yeux éclatants de la dame, elle resta froide et stoïque, attendant un autre mouvement. Elle lui sourit ?

Cette fois la gamine fronça les sourcils, perplexe, elle vit un cellulaire sortir d'une poche, mais la virus avait déjà détournée la tête et frotter sa nuque, tentacules prêtes à jaillir.

Que veut-elle ?

Encore une fois la dame bougea avec prudence et délicatesse, manière utilisée pour mettre des animaux en confiance, elle se pose là ou le gros homme avait été installé et soupira en déliant ses jambes, Honoka fit de petit bonds pour s'éloigner, sentant son espace vital envahit. Ce qui la surpris, peu de gens réussissais à lui faire naitre du malaise.

Le contact la pris au total dépourvu, au point même de se figer complètement et loucher pour zieuté ce qui lui prenait. La surprise devait se peindre sur tout son visage, peut-être même que sa nuque était formée de quatre trous légèrement ensanglanté, première fois que les tentacules tentaient de sortir inconsciemment, Honoka donna un rude coup de coude pour déloger cette main envahissant et poussa un audible soupir de soulagement.

- Tout va bien, désormais...

Le ton doux, elle se pencha et Honoka l'observât, maintenant habituer à avoir un peu de contact.

- Je m’appelle Rena... Et toi ?

Silence... prénom, aucun nom, donc, le simple prénom suffira.

- Prénom : Honoka.

Sec, très sec, une voix charmante oui reste qu'elle avait prononcé rapidement, comme si elle était forcée et mécontente.

Honoka vint de nouveau gratter sa nuque, puis se leva en s'étirant paresseusement, son ventre gargouillât, mais elle n'en tint pas compte. La gamine plaça une distance de dix centimètres avant de se retourner vers Rena, lui fessant face avec la meilleur indifférence du monde.


- J'aurais pu...enfaîte, je, ils... euh merci ?


Un ton extrêmement froid qui s'emmêle, se devait être étrange de la voir ainsi, droite comme un soldat, yeux rouge plonger dans l'or a cherché des mots. Heureusement que ses mains étaient croisées derrière son dos, au moins les serrés bien fort sera invisible. Ce qu'elle tentait de dire était qu'elle aurait bien pu se charger de son petit problème.

La gamine regarda les corps et poussa un bref soupir, elle poussa un soudain cris en marchant sur quelque chose de pointu, elle garda la face au moins en évitant de regarder.

- Bye

Honoka tourna dos à Rena, marcha vers le corps électrocuté pour lui faire les poches sans rien trouvé, soupira un énième fois et marcha vers la sortie, n'aillant nullement oublié Rena, elle s'arrêta vers le colosse et lui fit les poches lui aussi et fut bien heureuse de sortir un porte-feuille bien garni, aucun endroit ou le mettre, au moins elle avait deux mains.

Se retournant vers la ruelle, Honoka fit une brève révérence.

- Bye.

Sur ce, elle tourna vers la droite et continua sa marche.
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Rena Mitsuragi
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 16:54

Les jambes allongées sur le sol, les paumes de ses mains déposées sur ses genoux, Rena observait la petite fille après avoir vu sa main se faire repoussée brutalement par celle-ci. Apparemment, à première vue, elle ne se laissait pas approcher facilement et la directrice n’insista pas plus, pensant qu’elle était encore trop effrayée par ce qui venait de se passer, on sait jamais. Alors, elle préféra nettement ne plus rien faire contre elle et c’est alors qu’elle s’était penchée en avant afin de la voir de plus près, lui dévoilant son nom en prenant une voix des plus douce pour la rassurer, pour lui dire qu’elle était gentille, qu’elle n’allait pas la tuer. Et c’est, en retour, qu’elle reçu la réponse à ses doutes, elle était angoissée, voire même effrayée par elle. La façon elle lui avait dit son nom, on aurait pu penser à une machine qui donnait un nom de code. Souriant légèrement, non pas pour se moquer d’Honoka, mais pour lui montrer qu’elle était ravie de connaître son nom, Rena ferma les yeux et lui offrit ensuite son plus beaux sourire dans l’espoir qu’elle s’ouvre davantage à elle. Mais rien ne fit… La petite fille s’était levée, tant bien que mal, tout en s’étirant. La Jinchuriki l’observant, intéressée de savoir ce qu’elle allait faire, désormais. Et ce qu’elle aperçu la surpris un peu. Honoka se mit à fouiller les deux malabars encore assommés. Le premier, elle ne trouva rien de très fructueux, le seconde, elle en sortit un porte monnaie qui se montrait bien remplit et Rena se releva lentement, levant le regard vers le ciel pour estimer, grosso modo, l’heure qu’il devait être. Elle en déduit qu’il était entre les 6h et 7h du matin. Et que, à ces heures-ci, plusieures boutiques ouvraient leurs portes pour accueillir les premiers clients. D’ailleurs, en pensant à cela, Rena s’approchait d’Honoka, qui avait commencé à s’éloigner avec son butin en main. La jeune femme marchait à ses côté avant de l’arrêter en l’appelant par son nom, toujours en douceur, s’accroupissant en face d’elle, posant sa main sur le porte feuille avant de le lui reprendre en douceur, lui adressant la parole, toujours de sa voix douce.

- Ne fais pas ça… Honoka... Où sont tes parents… ? Dit-elle avant de sourire de plus belle. Oh… J’entends ton ventre gargouiller depuis tout à l’heure, tu as faim, n’est-ce pas ? Tu veux manger quelque chose, maintenant ? Je t’offre volontiers le déjeuner.

Sur ces mots, Rena se leva et lança le porte monnaie vers le corps toujours inertes des deux molosses avant de retourner son attention sur la petite fille qui devait probablement prendre Rena pour une folle alors qu’elle s’était enfin trouvée de quoi se nourrir. Mais non, la Directrice de la Lune Noire avait suffisamment pour l’aider à manger convenablement et elle, dans sa manière de penser, elle ne voulait pas qu’une enfant emploie de l’argent pourrit par ces gens pour manger. Une manière de penser, quoi…Et soudainement, la tenue que portait Honoka la fit réaliser qu’elle avait sûrement froid. Alors, pourquoi pas lui donner son manteau ?

- Tu n’as pas un peu froid… Honoka ?

La Jinchuriki se releva tout en défaisant les boutons de son manteau avant de l’enlever. En dessous, elle portait une simple chemise à longue manche blanche, une cravate noire et une jupe noire, que du banale, donc. Et, passant derrière la petite fille, elle lui déposa le manteau sur les épaules pour qu’elle n’attrape pas froid avec la fraîcheur qui planait toujours dans l’air, elle était faiblement vêtue. Et une fois qu’elle eut fini de la mettre au chaud sous son manteau, elle balaya la rue d’un coup d’œil rapide avant d’apercevoir une boulangerie qui venait tout juste d’ouvrir. Espérant qu’elle apprécie ce genre de petit encas, Rena se positionna en face d’Honoka, s’accroupissant à nouveau pour avoir ses yeux à la hauteur des siens, aussi rouge qu’un rubis. Lui souriant toujours.

- Est-ce que tu aimes les boulangeries, Honoka ?

C’est alors qu’elle lui tendit sa main, invitant la petite fille à la prendre dans la sienne pour qu’elle accompagne Rena à la boulangerie. Ainsi donc, elle pourrait lui offrir de quoi se remplir la panse quelques temps. Et dans un laps de temps très court, Rena s’était rapidement attachée à Honoka, cherchant à l’aider au mieux qu’elle le pouvait.
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Honoka Kirie
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeSam 22 Aoû - 5:33

Honoka étais confuse et légèrement frustrée, le porte-feuille lui aurait évitée de dormir à la belle étoile pour au moins une bonne semaine en plus de procuré quelque vêtement neuf, une simple robe n'était plus suffisante, surtout avec la brise fraîche qui traînait dans le coin, mais le froid n'était pas un désavantage, juste une absence de confort.

L'asphalte était franchement rude pour la peau des pieds, à mesure qu'elle marchait elle écrasait des roches plus pointus les unes que les autres, toute son attention se voyait concentré sur ses pieds pour éviter d'autres blessures superficielles, mais parfois elle regardait Rena avant de détourner la tête, boudant la femme qui lui avait enlevé sa récompense, Honoka allait l'obliger de payer, on enlève pas ce que quelqu'un gagne comme sa ! Cette bouderie était la principale raison de son silence quant à la proposition d'un déjeuner, la faim lui tiraillait les entrailles depuis une bonne journée et lui avait même forcée de déglutir lorsqu'une nausée l'avait assaillit, une main compressait toujours son ventre d'ailleurs, donc oui elle apprécierait un déjeuner.

Mais elle restait boudeuse de s'être fait arracher son porte-feuille. Bien sur, la petite Virus aurait parfaitement pu décapité cette jolie dame sur le champs et reprendre son bien, mais Rena ne lui avait donnée aucune raison de la tuer, le meurtre gratuit était une époque passée pour la gamine. Donc, la situation se réduisit à un concours de regards fixe, pas besoin de lever la tête puisque la dame avait plié les genoux pour être à sa hauteur depuis cinq bonnes minutes maintenant.


Que veut-elle ?


La virus grommela, mais fronça les sourcils lorsque Rena lui demanda si elle avait froid. Celle-ci n'attendit même pas sa réponse, elle enleva son manteau et le posa sur les épaules de la petite blonde qui ne put que l'observer avec les sourcils relevées, regardant l'accoutrement très affaire de l'adulte qui devait bien couter vingt fois sa robe. Le manteau était doux et beaucoup plus léger qu'à première vu, il frôlait constamment les chevilles de la blonde et les manches devait être pliés, mais reste que le tout était bien esthétique et efficace. Une petite bourrasque firent virevolter les cheveux des deux femmes, l'enfant poussa un toussotement en aspirant de la poussière. Les trottoirs étaient complètement désert, ni soldat, ni passant, quelques commerces ouvraient leurs portes dans une monotonie robotique. Une voiture s'arrêta proche de la ruelle qu'elle avait quittée, quatre portes claquèrent en succession alors que plusieurs exclamations se firent entendre. La virus ne put s'empêcher de sourire, un bref sentiment d'accomplissement qui lui tira un ricanement plutôt audible, entendre les hommes s'exclamer en regarder leurs amis ainsi battus...

L'attention de la gamine se rapporta vers Rena lorsque celle-ci s'accroupit de nouveau, l'enfant détourna les yeux, ne pouvant supporter l'expression de la Jinchuriki. Même la proposition très, très alléchante de celle-ci n'évoqua aucun sentiment dans la Virus qui observa la main comme s'il s'agissait d'un bâton.

Une nervosité étrange l'empêchait de répondre à la question de Rena, enfaîte elle adorait les boulangeries, elle avait vécu une année avec une vielle dame qui avait sa propre petite boulangerie. Certes, le destin avait été cruel avec cette pauvre femme, mais les pâtisseries réchauffaient toujours le corps de la Virus. Vanille et chocolat, voilà les ingrédients du paradis culinaires, manger en paix était tellement difficile...

Honoka ferma les yeux, cessant immédiatement de se remémoré cette étrange vielle dame qui l'avait recueillit après la mort de son père. Mais il n'y avait aucune tristesse, elle était morte et les choses continuent, survivre était l'objectif, même si le coeur pince.

Honoka se lécha les lèvres et commença a marché vers la boulangerie, ignorant la main de Rena, Honoka s'attendait à ce qu'elle l'accompagne immédiatement, la gamine traversa la rue sans regarder où que ce soit et s'arrêta près de l'entrée de la boulangerie où elle fit quelques pas de côtés, tête relevée pour regardée Rena

- Quatre beignets aux chocolats, un jus d'orange. Merci.

Bonne faon de demander quelque chose ? Probablement pas, la gamine avait dit ce qu'elle voulait à présent alors autant s'en contenté.

- E-Entré sans moi.

Elle regarda immédiatement le sol en mordillant sa lèvre inférieure. Elle ne dit absolument rien d'autre, attendant que Rena s'engouffre dans le magasin. Elle sentit sa nuque pomper et la frotta instinctivement, elle avait bien envie de tuer quelqu'un, malheureusement personne n'était hostile alors autant patienté.
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Rena Mitsuragi
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeSam 22 Aoû - 21:27

La main toujours tendue vers elle, s’attendant à ce qu’Honoka la saisisse pour qu’ensuite la Jinchuriki puisse l’emmener à la boulangerai afin qu’elle puisse choisir quelque chose pour remplir son ventre. Rena l’observait toujours, guettant les alentours et surtout les deux corps encore inertes au cas où ils reviendraient à eux. La jeune femme ne voulait pas tellement se retrouvée mêlée à une seconde histoire avec ces deux là. Surtout que la sécurité de la ville avait dû être avertie par des passants qui avaient vu la scène où trouver les deux corps des hommes plongés dans le coma. Néanmoins, ne craignant pas grand-chose des grands de cette ville, Rena était restée accroupie en face de la petite fille pendant un petit moment, pour après lui offrir sa main, si elle voulait la prendre. Et durant ce petit laps de temps, un petit silence avait pris place et une voiture était arrivée en claquant les portes bruyamment. Quatre hommes en sortirent en poussant des exclamations de plus en plus fortes, ce mettant même à pousser des jurons tous aussi grossiers les uns que les autres. Alors, ne voulant pas attirer le regard sur elle, Rena incita, par un simple regard, Honoka de se dépêcher de choisir ce qu’elle désirait désormais. Sa main, toujours tendue devant elle, fut ignorée par la petite qui prit le pas avant la Jinchuriki. Elle traversa la route, Rena la regardant, interloquée qu’elle ne fasse pas attention à la circulation. Et avant même qu’elle ne pose les pieds sur la voix pour les voitures, Rena accéléra le pas, la retint légèrement en plaçant une main devant elle. Ses deux yeux topaze observèrent de tous les côtés avant de laisser Honoka continuer sa marche impératrice vers la boulangerie, aux côtés de la directrice de la Lune Noire. D’ailleurs, certains passants jetaient de brefs coups d’œil sur la jeune femme qu’ils durent reconnaître et qui était désormais en face la petite boulangerie qui terminait de remonter ses stores, accompagnée d’une petite fille au manteau trop grand pour elle et aux manches repliés.

Défaisant quelque peu sa cravate, elle soupira avant de demander à Honoka ce qu’elle désirait, toujours de sa douce voix calme et apaisante. Cette dernière lui répondit ce qu’elle voulait, toujours d’une rapide déconcertante et encore avec un ton de voix d’ordinateur. Elle devait toujours être angoissée par ce qui c’était passé. Soit c’était cela, soit c’était simplement les personnes elles-mêmes qui lui faisait peur ? La Jinchuriki ne ressentait que de la compassion pour elle. Et lui rendit un sourire chaleureux tout en acquiesçant et, sans savoir si sa allait être apprécié par la petite fille, Rena déposa sa main sur sa tête tour en la caressant délicatement, lui déclarant.

- Eh ben dis donc, tu as un trou noir à la place du ventre ! Commença-t-elle d’une voix remplie de joie, un énorme sourire affiché sur ses lèvres. Bien, je te ramène tout ça, sa sera rapide.

Elle ôta sa main d’au-dessus de sa tête et s’éloigna, ne la quittant pas des yeux avant d’entrer dans la boulangerie et demander rapidement les quatre beignets au chocolat et le jus d’orange qu’Honoka lui avait demandé et mit le tout dans un petit sac en papier, pour ce qui était des petits pains et pris la bouteille de jus dans sa main libre après avoir payé et de sortir rejoindre l’enfant dans la rue. Lui proposant de s’asseoir sur le banc pas loin de là, elle s’assit à ses côtés et déposa le sac entre Honoka et elle. L’ouvrit de telle sorte à ce qu’elle n’ait qu’à plonger sa main dedans pour s’en servir et dévorer son repas. Pendant ce temps, Rena se pencha en avant, posant ses coudes sur ses genoux, sa tête posée sur ses mains, elle laissa son regard divaguer sur le ciel qui commençait à avoir une couleur orangée, comme un melon, on aurait dit. Et d’une voix qui était toujours la même depuis tout à l’heure, elle tourna la tête vers Honoka :

- Tu es seule, Honoka ?

Par là, Rena se demandait si la petite fille avait des parents ou non. Si c’était non, elle ne saurait pas que dire et des larmes couleraient sûrement. Mais vu son accoutrement et l’état de son corps, il était très fort probable que la réponse soit un oui. Ce n’était qu’une espérance sans aboutissement, alors ? Que faire alors… Rena avait un tas d’idée qui lui traversait l’esprit, mais elle ne savait jamais comment faire. Bon, pour se changer les idées, elle s’empara de la bouteille de jus d’orange et reposant son dos contre le dossier du banc et l’ouvrit pour ensuite la tendre à Honoka qui mangeait ses beignets au chocolat.

- C’est bon, n’est-ce pas ? Si tu as encore faim après ça, n’hésite surtout pas à me le dire, on ira chercher autre chose. Lui déclara-t-elle en lui adressant toujours un sourire.
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeDim 23 Aoû - 22:19

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Alors qu’une voiture de sport noire venait de se garé devant la ruelle, où les deux malfrats s’étaient fait battre, quatre hommes en sortirent. L’un d’eux qui possédait des cheveux blanc, s’approcha des deux individus qui se trouvaient à terre, et inconscients. Les trois autres inconnus le suivirent sans discuter. D’un regard qui n’exprimait aucune expression, celui qui semblait être le chef, et qui était celui avec la chevelure blanche, s’abaissa devant les malheureux qui étaient allongé. Pour chacun, il vérifia leur pou, avant de se relever lentement, leur tournant ensuite le dos. L’expression du visage de l’homme aux cheveux blanc, n’avait toujours pas changé. Dépassant ses trois hommes, il leur fit signe de le suivre, retournant à la voiture. C’est alors qu’il se stoppa net, quand il vit une petite fille aux cheveux blonds au loin, devant une boulangerie. Alors que ses poings se serrèrent, il continua son chemin jusqu’au coffre de sa voiture, pour ouvrir celui-ci. A l’intérieur, se trouvait un sabre, une matraque électrique, et une arbalète. Les trois hommes du patron prirent tous une arme, avant que ce dernier ne referme le coffre.

Quand l’inconnu aux cheveux blanc se retourna en direction de l’enfant, il s’aperçut qu’elle n’était pas seule. Une jeune femme était avec elle. Cependant, il connaissait se visage… Oui cela ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de Rena Mitsuragi, la dirigeante de la Lune Noire. Mais n’était-elle censée être une Jinchuriki ? Que faisait-elle avec une Virus dans ce cas ? A moins que la Directrice ne le savait pas, contrairement au seul homme qui n’avait pas d’arme à la main. Que se passerait-il si cette chère Rena venait à l’apprendre ? Rejetterait-elle la petite Honoka ? Cela était intéressant de le découvrir. En tout cas, rien qu’en passant que la jeune femme rejette l’enfant, il eu un sourire diabolique sur le visage, qu’il fut disparaitre en commençant à marcher vers la Jinchuriki et la Virus, qui étaient allées s’installer sur un banc. D’après ce que le chef avait comprit, Rena venait d’acheter quelque trucs à manger à la pauvre petite, qui devait mourir de faim, puisqu’elle vivait dans la rue.

Accompagné de ses hommes, l’homme aux cheveux blanc arriva devant les deux filles, s’arrêtant à cinq mètre d’elles. Honoka l’avait sans doute reconnu, cet homme qui semblait avoir voulu l’aider il n’y a pas très longtemps, mais qui en réalité voulait l’utiliser comme un objet. Par chance, il avait été le seul à sortir vivant de la fureur de la Virus, qui avait tué tous les hommes qui avaient été présent, sauf leur patron, bien entendu. Toute fois, il avait réussi à survivre grâce à une seule chose, son pouvoir de Jinchuriki. Et oui, il en était un. D’ailleurs c’était grâce à cela qu’il avait réussi à prendre le contrôle de plusieurs gangs de Tokyo. Enfin bref, maintenant il voulait récupérer Honoka, et même si la Directrice de la Lune Noire lui barrait la route, il n’avait pas peur. D’ailleurs, cette dernière avait du remarquer les quatre hommes, comme la Virus. D’un regard tout à fait sérieux, ses mains derrière son dos, il déclara à l’attention de Rena :

- Tiens tiens… mais qui avons-nous là… Rena Misturagi, dirigeante de la Lune Noire, en personne… C’est un grand honneur que vous me faites là. La politesse voudrait que je me présente, donc je vais le faire. On m’appelle Toya Sai. Je dirige un bon nombre de gang à Tokyo. J’ai donc toujours obtenu tout ce que je voulais. Mais dernièrement, une chose très précieuse à mes yeux c’est enfuit de chez moi… Je parle bien évidemment de cette fillette qui est à vos côtés en ce moment, Honoka.

Regardant de haut Rena et Honoka, Toya fit signe à ses hommes d’approcher de lui, et ces derniers obéissaient sans discuter. Reposant son regard sur la Directrice, l’homme aux cheveux blanc ajouta :

- Maintenant, laissez-moi reprendre ce qui m’appartient, et n’essayez surtout pas de m’en empêcher… Je ne voudrais pas faire de mal à une personne aussi importante que vous. Tiens d’ailleurs, tant que j’y suis. Pourquoi ne pas vous révéler la véritable identité de notre chère petite Honoka. Je ne pense que vous ferez toujours bonne impression quand toute votre organisation saura que vous trainer avec une Virus. Et oui, vous l’avez sans doute comprit, celle qui se trouve à vos côtés en ce moment, est une ennemi naturel des Jinchuriki, en d’autres mots, une Virus.

Sur ses mots, Toya fit signe à ses hommes, et ils s’approchèrent rapidement de la fillette, dans l’espoir de la capturer, vivante.
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeLun 24 Aoû - 6:18

Dès que le sac de papier fut amené, Honoka s'y était presque jeté dessus, ses mains arrachèrent un morceaux sans la moindre délicatesse alors qu'elle extirpa la délicieuse pâtisserie pour prendre une bouchée aussi large que sa bouche lui permettait, révélant des canines un poil plus proéminentes que la normale, heureusement que le morceau arraché était de la pâtisserie.

Une seconde bouchée et le beignet était déjà terminée, second en main, la bouchée fut plus délicate, se rendant compte qu'elle n'était plus seule, la gamine observa Rena qui avait la tête relevée vers le ciel, curieuse, l'enfant suivit et fronça les sourcils à la couleur orangée du ciel, il allait probablement faire chaud, mais le manteau restait beaucoup trop confortable pour l'enlever et puis Rena semblait être contente de le lui offrir, enfin pour le moment.

Moitié de beignet en main, rubis et topazes se rencontrèrent de nouveau, la gamine ne put réprimé un sourire en coin en observant les cernes de Rena.

- Tu es seule, Honoka ?

Un morceau de beignet lui tomba sur le genou, ce qui n'était pas resté dans sa bouche avait retombé lorsqu'elle avait croquée, la gamine se contenta d'offrir un regard interrogateur en mâchouillant, répétant la question dans son esprit. Était-elle seule ? Elle avala sa bouchée et releva les épaules dans un soupire, pourquoi demandais-t-elle cela ?

- Non, pas en se moment, vous êtes ici. Jusqu'à maintenant.

Probablement le commencement des adieux ? Les gens vas et viennes comme des courent-d'airs après tout, Honoka ne comprendra jamais pourquoi cette étrange dame était venue à son aide, ni pourquoi elle dépensait son propre argent alors qu'il y avait un porte-feuille garni de l'autre côté de la rue.

Peut importe.

Entamant le troisième beignets, la virus mangea dans un silence complet, attendant que Rena parte ou que quelque chose se produise, Rena attira de nouveau son attention en lui tendant la bouteille, proposant encore de la nourriture. La gamine acquiesça sans réellement la regarder, trop occupé à terminer son troisième beignet et prendre une bonne gorgée de la bouteille de jus, autant profité de quelque seconde de paix.

Pour la première fois de la journée, Honoka sourit de toutes ses dents, ses yeux étaient plongés dans de l'argent froid qui approchait de plus en plus. Une haine indélicate, le sourire était beaucoup trop pervertie pour refléter l'innocence de l'enfance. Impossible à résister, le sentiment de haine se modifia en bien-être, la nuque de la gamine pompa alors qu'elle croqua la moitié du beignet, la peau camouflé par sa chevelure rendait impossible de voir quatre petits trous se formés dans un carré minuscule, quelque goutte coulèrent mais celle-ci furent rapidement absorbé dans la chevelure or de la gamine qui resta parfaitement immobile, yeux plongés sur Toya tout en mangeant sa dernière pâtisserie.

Honoka n'était plus une possession, pouvoir faire des choix étaient une liberté qui lui était devenu extrêmement précieuse après s'être... affranchie de Toya, il a laissé sa marque par contre et cet homme était bien les dernières chaînes qui la reliaient à l'époque de son père.

- Cette histoire continue...

Et terminera avec la mort de l'un d'eux. Lorsqu'il l'avait rencontré, Toya offrit abri, nourriture et paix d'esprit alors qu'elle était affamée et affaiblit. Ensuite... Eh bien ensuite disons que les choses ont pris une tournure tout à fait unique, le monde de cet homme ne plaisait aucunement à l'enfant, une copie encore pire que celle de son père. Il lui avait engravée un souvenir qui ne pourra jamais être oublié, tout comme elle avait découpé ce à quoi il tenait le plus, un échange équitable, mais maintenant il était de retour après... pas assez longtemps.

Se sourire allait toujours rester collé à présent, il discutait avec Rena, enfin plutôt un monologue comme il les aimaient tant. Honoka souriait, impossible d'y résister, impossible de cesser de le fixer. Devant elle se trouvait la seule personne qu'elle n'avait pu tuer, tout chasseur déteste de voir une proie lui glisser entre les doigts.

La gamine lécha ses lèvres, restant assise avec Rena, elle émit un son de soulagement en terminant son jus d'orange, fermant les yeux quelques instants.

Spoiler:

Honoka posa la main sur celle de Rena, elle ne put se tourner vers elle par contre, trop occuper à regarder le quatuor, Toya envoyait ce trio à l'abattoir, l'unique menace venait de l'homme à l'arbalète, pointé en plein sur elle, ses pas lourds s'approchaient à contre-cœur : l'enfant lui offrit un sourire innocent, sa nuque pompa et elle pencha la tête pour finalement se coller sur Rena, emprisonnant son bras contre son torse.

- Ils ne vous feront rien, Rena, rien, rien du tout...

Malgré tout, Honoka ne pouvait lever la tête, à la place elle mordilla affectueusement l'avant bras de la dame.

-Toya, Toya... est un garçon très méchant...

Puis elle sauta au sol, regard plongé devant elle, offrant son dos à Rena, celle-ci pourrait maintenant voir le sang couler le long du cou de la gamine. Une aura d'or se mit lentement à briller de plus en plus autour de sa silhouette, les tentacules étaient toutes prête à sortir, elle ne put s'empêcher de rire, elles avaient toujours cet effet...

- Je vous donne un simple avertissement.

La voix de l'enfant était empreint d'amusement alors qu'elle tourna sur elle même, regardant chaque homme qui avançait timidement.

- Un autre pas, vous mourrez.

Dit-elle, yeux plongés dans ceux de Toya avec un grand sourire.
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Rena Mitsuragi
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeMer 26 Aoû - 21:00

Le séant posé sur le banc frais de la rue, Rena observait le ciel, les gens passés ainsi qu’Honoka en train de dévorer son déjeuner comme une bête féroce en train d’engloutir sa proie en deux coups de sa puissante mâchoire. Levant un sourcil, un sourire en coin s’afficha sur les lèvres de la jeune femme qui étonnée de voir une personne aussi affamée. La seule fois qu’elle avait assisté à un carnage du genre, c’était elle-même l’affamée. Mais elle n’avait pas été dans les mêmes conditions, par contre. La petite fille avait dû mal comprendre sa question au sujet « tu es seule ? ». Cependant, il fallait avouer que la Jinchuriki avait été légèrement vague en la lui posant, ce n’était pas très clair. Et pour une gamine de son âge, comme pour Honoka justement, ce n’était pas toujours évident de comprendre les questions de ce genre. S’emparant désormais de son dernier beignet au chocolat, entre deux gorgées de son jus d’orange, la directrice de la Lune Noire n’avait pas quitté des yeux cette dernière. Son regard rouge rubis montrait clairement qu’elle avait un caractère dur comme fer en dépit de la délicate situation précédente avec ces hommes du gang qui avait voulu l’embarquer. D’ailleurs, est-ce que la voiture était toujours là-bas, celle qu’elle avait s’arrêter prêt des hommes encore inconscients ? D’un regard en biais, elle aperçu quatre homme près de ces deux malabars couchés à terre. L’un d’eux était en train de vérifier leur pou, apparemment. Mais Rena ne s’en soucia pas une seconde en retournant son attention sur la petite fille à ses côtés, l’observant manger. Celle-ci, justement, était arrivée à sa dernière pâtisserie de la matinée et semblait rassasiée. Ravissant le cœur de Rena, cette dernière tourna son regard topaze sur le sol. Devant ses pieds, avant d’apercevoir d’autres pieds venir rejoindre les siens. Sentant les emmerdes arriver à grand pas, tel un Godzilla partant en vadrouille à New York, Rena soupire longuement, sans émettre le moindre son, relevant la tête pour fixer le regard de l’inconnu à la chevelure argentée.

- Mince… Je ne savais pas que c’était moi, quelle révélation vous me faites, dis donc. Lui répondit-elle dans un ton de voix qui se voulait moqueur. Et inutile de vous présenter, je connais assez bien votre réputation indécente dans cette ville et sa tombe bien que vous vous pointez justement devant moi, sa m’évitera de faire le trajet. Qui de plus est, celui est particulièrement pénible ces derniers jours. Déclara-t-elle ensuite en restant assise, sentant la main d’Honoka se poser sur la sienne. Et qu’est-ce cette chose dont vous parler si… fièrement ? Je sens pas mal de frustration, je me trompe ?

Honoka s’empara de son bras pour le serrer contre elle. Elle paraissait soudainement inquiète, très apeurée par la présence de cette homme. Qu’avait-elle avec ce dernier pour qu’elle le craigne de la sorte, au point de se coller à la Jinchuriki de la sorte ? Rena savait déjà que, vu les dires de l’homme et la réaction de la petite fille, cette chose qui lui avait échappée, c’était autre qu’Honoka qu’il finit par la présenter comme une Virus. D’abord, les premiers sentiments que la Jinchuriki ressentit était le vide totale, ensuite la surprise mais jamais de la peur ou du dégoût. La petite avait fait preuve d’un comportement hors norme à celui d’un Virus, alors… Peut être n’était-elle pas aussi transformée en monstre que laisserait le croire cet homme ? La directrice ne savait plus où trop se mettre dès le moment que l’un des hommes de Toya braqua une arme sur Honoka. Un rictus de colère traversa le front de la femme, observant le dos de la prétendue Virus, du sang s’écoulant le long de sa nuque pour continuer sa route sur le dos. Et une sorte colère se mit à couler dans l’être entier de Rena qui serrait les dents, les poings fermés. Ses yeux topazes devenu profondément agressif, elle se leva, ignorant les hommes qui la braquaient de leurs armes. Néanmoins, elle prit le soin de poser une main sur l’épaule d’Honoka pour la faire s’asseoir sur le banc.

- Ne te salis pas les mains, Honoka. Si quelqu’un doit le faire, sa sera moi. Alors, reste là et sauves-toi si nécessaire, d’accord ? Lui dit-elle en tournant la tête dans sa direction, lui décochant un sourire chaleureux. Quant à vous… J’ignore ce que vous lui avez fait, mais sa a dû être suffisamment horrible pour que vous lui fassiez peur de la sorte. Et d’ailleurs, vous savez que j’ai la liberté de tuer les criminels, désormais ? Achèvera-t-elle sur une voix mielleuse avant d’agir.

D’un geste rapide, Rena saisit l’arbalète de l’homme qui avait en joue Honoka et fit passer un puissant courant électrique au travers des différents matériaux pour le tuer sur le coup, comme on exécutait les condamnés à mort sur la chaise électrique. Ensuite, elle dirigea l’arme sur l’autre homme le plus proche d’elle et lui tira droit dans le front tout en chargeant l’arme d’électricité statique pour ensuite la braquer sur Toya.

- Ce qui est sûr… C’est que vous venez de signer votre arrêt de mort, Toya. Murmura-t-elle en laissant l’arbalète tomber à terre.

Si quelqu’un tentait de s’en emparer, il se ferait électrocuté pour ensuite sombrer dans le coma. La charge enfouie dedans était suffisante pour tuer un humain. Et Rena avait bien l’intention de ne pas leur faire la moindre chance. Elle allait les mettre à terre et faire tomber le gang aujourd’hui même pour faire régner le calme. D’ailleurs, le cœur entier de Rena était parcouru d’éclair rosâtre. Sa ne présageait rien de bon pour l’homme à la chevelure argentée, en tout cas.

- Comme elle l’a dit, un pas de plus, vous mourrez…. ‘Kay ?
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeSam 29 Aoû - 13:19

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Toujours accompagné de ses hommes, Toya était plus que déterminer à « récupérer sa précieuse Honoka ». Ni cette dernière, ni la directrice de la Lune Noire ne lui faisait peur. L’homme répondit aux premières paroles de Rena, par un simple et faible rire. La petite Virus semblait vouloir protéger sa nouvelle amie… Comme c’est mignon. En tout cas, la gamine avait tout à fait raison quand elle disait que l’homme aux cheveux blanc était très méchant. Quand la petite menaça les quatre hommes, le chef eu un sourire amusé. Non il ne la sous-estimé pas, car il savait très bien de quoi elle était capable. Toute fois, il se surestimait lui-même. Remarquant qu’Honoka le fixait avec un grand sourire, Toya fit de même, ne montrant aucune crainte ou peur dans ses yeux.

Alors que les trois hommes du chef avançaient vers les deux filles, la Directrice se leva et posa une main sur l’épaule de la gamine, pour la faire asseoir. Toya observa la scène en silence, toujours un sourire aux lèvres, alors que Rena attrapa soudainement l’homme à l’arbalète, qu’elle électrocuta, avant prendre l’arme de tirer sur un autre homme, celui à la matraque électrique plus précisément. L’homme restant, celui au sabre, s’arrêta net, pour ensuite jeter un œil à son patron. Ce dernier était en train de fixer Rena, et se mit alors à rire fortement, lorsque qu’elle le menaça à son tour.

Voyant que son homme restant n’avançait plus, il s’arrêta de rire, pour le foudroyer du regard. Comment osait-il désobéir aux ordres ? Il allait en payer le prix. Tout d’abord, il lui fit signe de revenir vers lui. Puis, d’un geste rapide, mais tellement rapide qu’à l’œil nu il était impossible de le voir, Toya glissa la main dans sa poche, pour ensuite en sortir un petit shuriken accrocher à une petite chaine. Puis, tout aussi rapidement, il trancha la gorge de son homme de main, sans aucune hésitation. Toute cette action n’avait duré que deux secondes. On pouvait donc deviner facilement le pouvoir du Jinchuriki qui servait de chef au gang.

Soudainement, un groupe de riders armés d’armes blanches, arrivèrent à toute vitesse, pour ensuite encerclé Rena et Honoka, en leur tournant autour, comme des requins qui allaient se jetaient sur leurs proies. En réalité, ils faisaient partis du gang de Toya, et en voyant que le chef était en confrontation directe avec la dirigeante de la Lune Noire, ils avaient eu envie d’aller aider l’homme aux cheveux blanc. Les nouveaux arrivants étaient au nombre de cinq, et avaient tous de longue chaînes où était accrocher une dague sur l’une des deux extrémités.

Gardant toujours sa petite chaîne en main, qui était en réalité son Jinki, Toya fit grandir son arme. Le shuriken venait de considérablement grandir, et faisait la moitié de la taille de son propriétaire désormais. En ce qui concerne la chaîne, elle était égale à celle que possédaient les riders. Une chaîne moyenne quoi. D’un geste rapide, qui ne lui prit qu’une seconde, il envoya son shuriken, ainsi que sa chaîne en plaint sur Rena. Le groupe qui venait d’arriver fit pareil, à la différence qu’ils n’avaient pas lâché leur arme. Enfin, tous sauf un, qui envoya sa chaîne vers Honoka. Toya avait été plus malin que ces hommes, qui risquaient de se faire électrocuter par la Directrice, vu qu’ils étaient en contact directe avec leur chaîne. Grâce à son pouvoir, il irait chercher son arme rapidement, quand il s’assurerait qu’il ne risquerait rien en s’approchant de Rena, d’Honoka, ou même de sa chaîne. Toute fois, il était sur ses gardes, ne lâchant pas des yeux les deux filles, au cas où leurs manœuvres devenaient dangereuses pour lui.
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Shamus Naapal
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeMer 23 Sep - 4:31

Quand l'hélicoptère arriva finalement a destination, Shamus vit Rena et une gamine encerclé par une bande de rider. Il remarqua que Rena était également prise dans des chaines tenues par a majorité des riders, et qu'un shuriken de taille considérable se dirigeait vers elle. Pour les chaines, il savait que Rena pourrait s'en sortir tout seule, mais pour la grosse étoile aiguisée comme un rasoir...

-Eh merde, faut toujours qu'elle se fourre dans la merde profonde!

Shamus ouvrit la fenêtre de sa porte et sortie son révolver. Il chargea une boule de feu et tira. La boule impacta le shuriken a mi-chemin entre son envoyeur et Rena, l'envoyant valser sur un des rider. Marcus tira alors une deuxième boule en direction de l'homme au cheveux blanc qui avait lancer le shuriken. Il utilisa la même stratégie qu'avec les Virus, la faisant zigzaguer aléatoirement pour réduire les chances que l'homme l'évite. La force du vent engendrée par l'hélice de l'hélicoptère servirait également de distraction, et le son empêcherait la communication orale. Ce dernier point pouvait autant être un avantage qu'un désavantage. Avec de la chance, les riders serait assez surpris par l'arrivée d'un hélicoptère de combat pour permettre a Rena de se libérer d'elle-même de ses chaines. Shamus se tourna alors vers Claire.

-Bon, je descend, si y'a des fuyards, élimine-les si tu peut sans mettre des civiles ou Rena en danger. Si tu ne peut pas les arrêter, pourchasse les le mieux que tu peut. Pour le reste, je laisse a ta discrétion. Bonne chance!

Shamus retourna alors dans l'arrière de l'appareil et fit descendre le câble de monte. il l'utilisa alors pour descendre jusqu'au toit du duplex situé sous l'hélicoptère. Il se dirigea alors vers le bord du toit pour réévaluer la situation, étant donné qu'il du rompre le contact visuel avec Rena et les Riders pour descendre.

(Voila, j'ai posté. Un peu faible, mais c'est tus ce qui m'est venu a l'esprit. désolé)
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Rena Mitsuragi
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeJeu 1 Oct - 22:17

La situation n’était pas très appréciée par les passants qui s’étaient stoppés, un peu plus loin dans la rue, pour voir ce qu’il se passait comme grabuge par là. Un homme à la chevelure argentée, accompagné par ses hommes, une femme à la longue chevelure blonde et au statut de Directrice de la Lune Noire et une jeune fille qui venait d’être désignée comme étant une Virus, s’était « rencontrés » ici. Apparemment, rien n’allait entre eux puisqu’ils venaient d’en venir aux mains. Des hommes de Toya venaient de tomber sous la folie de Rena qui les avait passés à tabac sans même avoir dû bouger le petit doigt. Ces derniers venaient d’être foudroyiez par un puissant courant, aussi puissant que celui employé pour exécuter les condamnés à mort sur la chaise, aux Usa et on pouvait notamment ajouté le fait que la Jinchuriki n’avait pas modéré le jus qui avait traversé l’acier de leur arme pour parvenir à leur corps. Tombant lourdement sur le sol, elle restait droite et ne flancherai pas une seule fois face à son adversaire. Qu’il soit le plus puissant des Virus ou Jinchuriki, elle appliquerait la justice, quoi qu’il puisse lui en coûter. Et en ce moment, elle avait bien comprit que cette raclure avait dû faire subir des sales tours à cette petite fille, du nom d’Honoka, qui avait été mise de côté par la directrice qui ne voulait pas qu’elle se fasse blesser. Et après s’être débarrassé de quelques un de ses acolytes, Toya devint sévère avec le dernier de ses hommes et l’incita à attaquer Rena. Mais ce dernier ne fit rien, il avait sûrement comprit ce qui l’attendait s’il s’approchait trop d’elle. Néanmoins, il fera l’erreur d’approcher son chef, par contre. L’étonnement sur le visage pâle de Rena, une giclée de sang parti en l’air, sortant d’une entaille de la gorge de ce même homme. Est-ce que Toya venait de l’abattre… Mais quand ? Comment ? Était-il donc aussi rapide que l’on le prétendait ? Déglutissant lentement, Rena reprit ses esprits en ignorant l’autre homme en train d’agoniser, se vidant de son sang.

Mais elle n’eut pas le temps de souffler qu’un autre groupe de personne débarqua. Tout d’abord, elle entendit des bruits des roues sur le sol et des Riders apparurent autour d’elle et d’Honoka. Les encerclant comme des requins. Mais les yeux topaze de Rena ne quittèrent en rien le regard de Toya. Il était lâche, si lâche que la jeune fille avait envie de l’épargner. Elle en éprouvait de la pitié. Oserait-il seulement l’attaquer seul, ensuite, sans avoir besoin d’appeler ses hommes de main ? Et l’attaquer de ses requins sur roues ne tardera pas à lui tomber dessus, à Honoka et elle. Rena eut juste le temps de pousser la gamine hors de la zone, dans une ruelle, pour l’inciter à s’en aller, tandis qu’elle se fit avoir par toutes les armes des autres hommes. Celles-ci n’étaient pas si dangereuses hormis les lames en bout de chaîne qu’il fallait éviter avec finesse. Ses bras furent plaqués sur ses hanches et rapidement, elle fut mise hors d’état de nuire. Le regard toujours inchangé, elle observa la situation, l’analysa avant de laisser un petit sourire apparaître sur ses lèvres dès que Toya se mit en mouvement. Ce dernier projeta son Jinki sur elle. Et aussi rapidement que lui, Rena contre-attaqua en laissant son corps s’envelopper dans une sphère d’électricité qui parcourut rapidement les longs des chaînes pour tuer sur place les Riders sans qu’ils n’aient le temps de retirer leurs mains au contact de l’acier. L’étreinte se relâcha d’un coup et elle pu, de justesse, éviter le Jinki de Toya. Mais au moment où elle s’apprêtait à bondir sur le côté pour l’esquiver, une boule de feu se heurta sur le Shuriken et le fit dévier de sa trajectoire pour le faire tomber complètement ailleurs au lieu de sur Rena. Qui cela pouvait-il être ?! Non, ce serait lui, Shamus !?

Levant les yeux vers la provenance d’un battement d’hélice, elle aperçut l’hélicoptère qu’elle avait fait envoyer pour aller récupérer Shamus dans les plaines, dans la Death Field ! Ce dernier était à bord et tenait bien son arme en main. Il venait, encore une fois, de lui sauver la mise. Ainsi, elle était libre de ses mouvements et laissa un sourire s’esquisser sur ses lèvres. Une main en l’air, un halo rose entourera le corps de la directrice avant qu’un arc n’y apparaisse rapidement. Parcourue par des éclairs, la directrice était prête à affronter Toya de face, prête à le tuer ici et maintenant, si elle le pouvait ! Et pour s’y faire, elle décocha vite fait une flèche électrique qui fila droit sur le Shuriken géant de Toya, le chargement à bloque pour, si jamais l’envie lui prenait de récupérer son arme, qu’il soit électrocuté. Ensuite, elle se tourna sur ses talons et tira droit flèche de suite sur Toya. Elle n’avait pas besoin, comme ces arcs traditionnels que vous connaissez tous, de le charger d’une flèche après chaque tire. La foudre parcourait son bras et sortait par la paume de sa main pour former le projectile qui sera ensuite décoché sur l’ennemi. D’ailleurs, tout en ayant tiré ses flèches, Rena s’était ruée sur Toya et venait de lui balayer la figure d’un coup de pied fulgurant.
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MessageSujet: Re: C'était un matin ennuyant   C'était un matin ennuyant I_icon_minitimeVen 2 Oct - 19:21

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Rapidement, les renforts de Toya étaient arrivés, et avaient encerclé Rena et Honoka. De plus, les Riders les avaient attaquer, en envoyant leur chaine sur elles. Quand à Toya, il avait envoyer son shuriken géant, qui n’était autre que son Jinki, sur Rena. A la différence de ses hommes, l’homme aux cheveux blancs avait lacher son arme, pour attaquer la Directrice. Il craignait d’être électrocuter. D’ailleurs, c’est ce qui arriva aux hommes de mains de Toya, avant que le Jinki de ce dernier, soit dévier par une boule de feu, alors qu’il était sur le point de s’abattre sur la jeune femme. Une boule de feu ? Mais comment ? Qui ? Toya leva la tête vers le ciel, et vit un hélicoptère, avec un homme qui lui envoyait une boule de feu, en plein dans la face. Heureusement, il utilisa sa super vitesse pour esquiver juste au dernier moment, la boule de feu. Des renforts ? Mais ce n’était pas prévu ça ! Ah… il manquait plus que ça… Et puis Rena venait de charger le shuriken en électricité. Donc, si quelqu’un le touchait, et bien il mourrait sur le coup. Maintenant qu’il se retrouvait seul, il n’y avait plus qu’une seule issue…

Rena venait d’envoyer des flèches électrique sur l’homme aux cheveux blancs, qui esquiva sans problème. Malheureusement, il ne vit pas arriver le coup de pied de Rena, et se le prit en pleine figure. Ce coup l’envoya en l”air, et il s’écrasa contre un mur, qui se fissura. Etant un peu sonné, il se releva tout de même rapidement, grâce à son pouvoir. Regardant rapidement autour de lui, il constata qu’il avait toujours qu’une seule solution maintenant. De plus, il ne pouvait pas reprendre son Jinki, qui était complètement chargé en électricité. Autant l’abandonner là, et… fuir !

Sans perdre une seconde de plus, il utilisa son pouvoir, pour aller rapidement dans une ruelle. De là, il trouva une plaque d’égout, et s’aventura dans les égouts de la ville, à la recherche d’une planque, où on ne pourrait pas le trouver. Il avait agit en lache, mais c’était dans sa nature, quand il était en mauvaise posture.

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